Research studies

Les Termes de l’Héritage dans le Coran Étude Traductologique de quelques termes de l’Héritage dans Coran de l’arabe vers le français

The Terms of Inheritance in the Quran Translation study of some terms of Inheritance in Quran from Arabic to French

 

Prepared by the researcher  :    Saber Oubiri – PhD Researcher in Arabic, Islamic & Translation Studies – Faculty of Arts, KU Leuven, Belgium – Maîtrise en Traductologie, Concordia University, Montreal, Canada

Democratic Arab Center

Journal of cultural linguistic and artistic studies : Twenty-first Issue – November 2021

A Periodical International Journal published by the “Democratic Arab Center” Germany – Berlin

Nationales ISSN-Zentrum für Deutschland
 ISSN  2625-8943

Journal of cultural linguistic and artistic studies

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Résumé

Le présent travail porte sur la problématique de la traduction de la Terminologie Islamique. La Recherche se base sur une comparaison de la traduction de quelques termes de l’héritage cités dans le Coran, de l’arabe vers le français. Ainsi que l’article aborde la langue de spécialité et la traduction d’une Terminologie Spécifique, à savoir la Traduction Religieuse, ses difficultés, ses Enjeux et ses Défis. Pour se faire, le Chercheur pose les questions suivantes : Comment le traducteur peut traduire des termes chargés de connotations culturelles et religieuses dans une société donnée vers une langue cible, laquelle pourrait manquait les mêmes concepts de la Langue de Départ?  Quels sont les procédés qui aident le traducteur dans son travail d’intermédiaire entre des cultures essentiellement différentes ?

Abstract

The scope of this work involves the problems of translating Islamic Terminology. The Researcher based his study upon a comparison of the translation of some Terms of Heritage quoted in the Koran, from Arabic into French. The article examines the language of specialities and the translation of a specific terminology as well, namely the religious translation, its difficulties and challenges. The Researcher asked the following questions: How may the translator translates terms loaded with cultural and religious connotations within a given society towards a Target Language, which would not possess the same concepts of the Source Language?  What are the procedures that help the translator to fulfill his task of intermediaries between cultures essentially different?

Introduction

Le travail se concentre sur l’étude traductologique des termes : فريضة, كلالة, وصية , traduction entreprise par les traducteurs du Coran, respectivement, Muhammad Hamidullah, Denise Masson, Cheikh Boureima Abou Daouda et Abdallah Penot, et j’examinerai comment chaque traducteur a traduit ces termes. Je vais discuter aussi du sujet de la terminologie et la traduction, en passant par la terminologie islamique, la définition du concept de l’héritage en Islam et son importance dans la vie des musulmans ; c’est une science appelée Ilm Al mawarith et Ilm Al faraid. L’objectif de mon travail est de démontrer que la traduction religieuse est une spécialité à part entière, dans la traduction qui nécessite des traducteurs formés afin d’aboutir à une traduction fidèle au sens du texte religieux.

1- Généralités

l.l. Définition de la langue de spécialité

Le terme de “langue(s) de spécialité” est relativement récent. Galisson et Coste (1976 : 511) le définit comme tel sans que le terme n’apparaisse en tant que tel : “Expression générique pour désigner les langues utilisées dans des situations de communication (orales ou écrites) qui impliquent la transmission d’une information relevant d’un champ d’expérience particulier.”                                                                                               La définition du concept de « langue de spécialité » pose des grands problèmes sur le plan théorique, et nous sommes loin de trouver un consensus sur sa définition. Certains auteurs parlent de langue spécialisée, de langue de spécialité, de langage technique, de vocabulaire spécialisé, et d’autres, de vocabulaire scientifico-technique. Théoriquement, il va de soi de dire que tout domaine de savoir dispose de sa propre langue : une manière et une forme d’expression. Par exemple, on peut constater que chaque profession emploie un jargon technique :

        souvent des mots de langue courante dans une acceptation singulière,

        généralement opaque a la compréhension du profane (Gemar 1990 : 85).

Il convient de rappeler à cet égard quelques définitions qui reflètent au mieux les aspects d’une langue de spécialité :

         expression générique pour désigner les langues utilisées dans des situations de

         communication (orales ou écrites) qui impliquent la transmission d’une information

         relevant d’un champ d’expérience particulier (Kocourek 1982 : 17)

Hoffman définit la langue de spécialité comme :

         A complete set of linguistic phenomena occuring within a definite sphere

         of communication and limited by specific subject, intentions and

         conditions ( Kocourek 1982 : 17)

Quant à Lerat :

          La notion de langue spécialisée est [plus] pragmatique : c’est une langue

          naturelle considérée en tant que vecteur de connaissances spécialisées. (Lerat 1995 : 20)

Tandis que Dubois et al. la définit comme suit :

        On appelle langue de spécialité un sous-système linguistique tel qu’il rassemble

        les spécificités linguistiques d’un domaine particulier (Dubois et al. 2001 : 40)

Nous pouvons aussi définir la notion de langue de spécialité en se basant sur trois paramètres proposés par S. Berrada et Y. Elias (Berrada & Elias 1992 : 14) :

a-Langue de spécialité/langue générale :                                                                                                       Nous pouvons la définir ici comme une sous-langue qui possède ses propres particularités lexicales. b-Langue de spécialité/ domaine d’activité : Elle est un outil de communication et un système linguistique relatif à une activité scientifique, juridique..etc.                                                                                  b-Langue de spécialité/ domaine d’extension : on la voit comme un système linguistique utilisé par un groupe restreint de spécialistes dans un domaine défini.

              Cependant, faut-il vraiment qu’on parle de sous-langues, ou plutôt de vocabulaire propre à un domaine? Alain Rey ( Kocourek 1982 : 18) dit :

                       Qu’il n’y a pas à proprement parler de langues, mais des ’vocabulaires’, ‘des usages’

                       et des ‘discours’ de spécialités.

Ne serait-il pas pertinent de se poser la question : est-ce qu’il s’agit vraiment de langue, ou juste de style de langue ou de registre? La réponse vient de Koccurek (Berrada & Elias 1992 : 15) lorsqu’il a dit :

                         La langue de spécialité est plus qu’un style, plus qu’un registre et plus qu’un

                         vocabulaire. C’est un ensemble complet de ressource qui possède plusieurs styles

                         plusieurs registres et plus que des caractéristiques lexicales

1.2. Existe-t-il une langue de spécialité?                                                                                             Apparemment, il n’y a pas un consensus sur la définition du concept de ‘langue de spécialité’. Selon l’auteur L’Homme (L’Homme 1990 : 30-31), les spécialistes se sont entendus sur certaines caractéristiques des LSP :

                        – L’objectif du texte ou du discours spécialisé est de communiquer un fait, émettre

                        une hypothèse, faire état d’une observation, diffuser des connaissances, expliquer un

                        procédé ou une méthode reliés à une discipline qui étudient l’être humain, le monde

                        animal ou végétal. – La communication spécialisée est faite par un spécialiste du

                        domaine en question (à part quelques exceptions : le journaliste écrivant un article de

                        vulgarisation ou le traducteur, mais dans les deux cas, les connaissances sont

                        acquises par l’intermédiaire d’un spécialiste). Tous les chercheurs ne s’entendent pas

                        sur le fait d’inclure les articles de vulgarisation dans les LSP.

                       – La communication scientifique et technique s’adresse dans la plupart des cas à des

                        spécialistes ou des personnes en voie de le devenir (à part les textes de vulgarisation

                        qui s’adressent au grand public).

                       – La langue de spécialité semble tenir à la fois de la langue (langue naturelle) et des

                        langues artificielles (langages formalisés). Elle utilise les ressources offertes par la

                        langue et s’apparente, par un certain nombre de traits, aux langages formalisés : par

                       exemple, le recours à certains éléments symboliques (symboles chimiques, formules

                       mathématiques), à certains codes et formulations figées, l’utilisation particulière de

                       signes diacritiques, etc.

                        – II semble que chaque langue de spécialité possède des caractéristiques la

                       différenciant par rapport à une autre. La terminologie d’un domaine en est une, mais

                       les domaines de la syntaxe, de la morphologie, de la sémantique ou de la stylistique

                       restent encore à démontrer, ce qui justifierait l’expression langues de spécialité au

                       pluriel. En même temps, il semble exister une sorte de tronc commun entre toutes, ou

                       du moins, entre certaines langues de spécialité, tronc commun qu’il est difficile de

                       mesurer, ce qui justifierait l’expression langue de spécialité au singulier.

                      – Il semble que la langue de spécialité et la langue de tout autre type ne soient pas des

                       systèmes indépendants. La langue de spécialité ne résulterait que d’une réorganisation

                      de certains phénomènes linguistiques, et ces différences se mesureraient en termes de

                      fréquence.

                     – Il semble que la langue de spécialité se subdivise en sous-ensembles : langue

                     technique, langue scientifique, langue professionnelle, niveaux de langues de spécialité

                     (communication orale, langue didactique, langue ultra-spécialisée, etc.), etc.

  1. Sciences linguistiques et la traduction 2.1. La terminologie et la traduction                                                                                                                 2.1.1 Qu’est-ce que la terminologie :                                                                                                       Le Petit Robert (2001:2501), dictionnaire général, donne seulement à la terminologie deux définitions :                                                                                                                                                            a-vocabulaire particulier utilise dans un domaine de la connaissance ou un domaine professionnel : ensemble structuré de termes.                                                                                                                          b-étude systématique des « termes » ou mots et syntagmes spéciaux servant à dénommer classes d’objets et concepts.                                                                                                                                    Tandis que le dictionnaire de référence en ligne, Le Trésor de la Langue Française, nous donne plusieurs définitions de la terminologie :
  2. Vieilli. Ensemble de termes, de mots savants généralement abscons, dont il est fait un usage fréquent et abusif. Vaine terminologie. Nos métaphysiciens modernes ont ressuscité la Terminologie de l’École, et nous ont donné une foule de mots plus inintelligibles les uns que les autres, pour les découvertes les plus heureuses. Au lieu de la Terminologie de la Sorbonne, nous avons des idéologues dévots à la poupée de Condillac (MERCIER Néol. 1801, p. 282).
    B.  1. Ensemble des termes relatifs à un système notionnel élaboré par des constructions théoriques, par des classements ou des structurations de matériaux observés, de pratiques sociales ou d’ensembles culturels. Terminologie d’un domaine, d’une théorie; terminologie homogène; terminologie grammaticale, linguistique, mathématique, philosophique, scientifique, technique; terminologie de la médecine, de la musique; terminologie des sciences exactes, des sciences sociales; lexique d’une terminologie. La pensée en est vraie [de la brochure de Scudo] et paraîtrait plus piquante si la terminologie philosophique actuelle ne la vulgarisait pas (BARB. D’AUREV., Memor. 1, 1837, p. 132):

… la terminologie dans les arts, et particulièrement dans l’art littéraire, est des plus incertaines: forme, style, rythme, influences, inspiration, composition, etc., sont des termes qui s’entendent sans doute; mais qui ne s’entendent que dans la mesure où les personnes qui les emploient ou les échangent entre elles, s’entendent elles-mêmes. D’ailleurs, des mots aussi « élémentaires » que phrase ou vers ou même consonne demeurent bien mal définis.
VALÉRY, Variété V, 1944, p. 292.

  1. ,,Art de repérer, d’analyser et, au besoin, de créer le vocabulaire pour une technique donnée, dans une situation concrète de fonctionnement de façon à répondre aux besoins d’expression de l’usager“ (R. DUBUC des Banque Mots, 1977, no 13, p. 6). Terminologie théorique, pratique, appliquée. Les besoins de description relient la terminologie au discours didactique sur chaque domaine et donc à la science, à la technologie (…); ceux de diffusion aussi, ainsi qu’à la pédagogie, à la traduction; ceux de normalisation aux théories de la connaissance, à la sociolinguistique, et encore à la traduction et à la lexicographie (A. REY, La Terminol., 1979, p. 58).
    3. a) Ensemble des termes spécifiques à un auteur, à un penseur, à un courant de pensée. Terminologie kantienne, sulpicienne; terminologie marxiste. Il y a des substances pensantes. Qu’on les nomme du nom que l’on voudra (…) qu’elles se nomment des pensées (mentes) dans la terminologie augustinienne, ou plutôt des intellects (intellectus) dans la terminologie thomiste, ce sont de toute façon des choses qui pensent (GILSON, Espr. philos. médiév., 1931, p. 190). « Une dictature, oui… il faudra bien commencer par-là », dit Jacques rêveusement. « Une dictature des producteurs, pour mieux dire… On a tant abusé du mot: prolétariat. Même dans les milieux révolutionnaires, on essaye maintenant de se débarrasser de la vieille terminologie humanitaire et libérale de 48… » (MARTIN DU G., Thib., Été 14, 1936, p. 159).
    b) Ensemble des termes, des expressions propres à une région, à un groupe social. Terminologie populaire. Costals faisait une si drôle de figure (…) en racontant ces histoires, que Mme Dandillot trouva qu’il était « un amour »: la terminologie boutiquière lui venait assez aisément (MONTHERL., Démon bien, 1937, p. 1269). Marat (…) avait loué dès 42, lorsqu’il commençait à « faire de la résistance », une maison de maître accotée à une ferme, un château selon la terminologie de la région (VAILLAND, Drôle de jeu, 1945, p. 130).
    Voir : http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/tlfiv5/advanced.exe?8;s=417818775;

Nous allons mentionner ci-dessous quelques définitions de quelques universitaires pour pouvoir cerner la définition de la terminologie.                                                                                                   L’Homme (2004 : 15) la définit comme étant :

        La terminologie se penche sur les questions fondamentales que soulève l’étude des termes et

       propose un cadre conceptuel pour les appréhender.

Pour Rondeau (1983 : 11)

       La terminologie étudie les dénominations des notions. […] Par son aspect linguistique,

       elle touche à la sémantique lexicale. […] Par son aspect philosophique, la terminologie touche

       à la logique et l’ontologie, comme l’a noté en particulier Wüster.

D’après Robert Dubuc (2002 : 3), la terminologie désigne :

                La démarche qui permet de grouper et de structurer un ensemble de termes propres à une

               technique ou à une discipline.

                                                                                                                                                            2.2. Le rapport entre terminologie et traduction                                                                                            Il est évident que la terminologie joue un rôle important dans la traduction, et en particulier dans la traduction spécialisée. Ainsi, il existe une certaine complémentarité entre les deux disciplines. Cependant, on peut dire que la terminologie s’exerce sur un cadre monolingue et se situe au niveau de la langue, d’une part, et que la traduction sur le plan de la parole (Evers : 2010), d’autre part. Dans ce même cadre, L’homme (2004: 54) précise que le mot terme peut avoir différents sens pour différents spécialistes à l’instar du documentaliste, le terminologue, le terminographe, le spécialiste et le traducteur. Mais pour ce dernier, le terme voudrait surtout dire « unité de traduction faisant problème ».                                                                                                                                                             Le traducteur fait appel, dans son travail de recherches, à plusieurs ressources terminologiques, qu’elles soient monolingues ou multilingues. On peut citer, entre autres, glossaire, lexique, dictionnaire, encyclopédie et thésaurus.                                                                                                               Le rapport de complémentarité entre la terminologie et la traduction n’est plus aussi évident qu’il y a trente ans, car la terminologie a trouvé de nouvelles orientations, qui lui ont permis de se renouveler, grâce à l’exploitation des corpus et aux méthodes de traitement automatique du langage (Humbley : 2011) .Ainsi, le changement d’orientation de la recherche fondamentale dans ces deux disciplines est considéré comme l’élément le plus important de la rupture de fait entre traduction et terminologie. Au début des années 1990, la terminologie s’oriente vers la recherche en intelligence artificielle.

3.La terminologie islamique ou de la Sharia                                                                                                                          3.1. Définition                                                                                                                                             Elle est composée de deux termes : terminologie et islamique. Nous avons déjà défini ci-dessus la terminologie. Islamique, ce qui se rapporte à l’Islam ou à la Sharia. C’est-à-dire tout ce que Dieu a ordonné, préciser pour ses créatures. Par conséquent, lorsqu’on parle de terminologie islamique, on veut dire terme qui possède une signification religieuse particulière qui est soumise à une utilisation spécifique dans un contexte donné. Ghazala (2004 :84) définit la terminologie islamique comme suit :

            tout terme ou expression ou notion nouvelle, dans la langue arabe ayant sa source

           du Coran, de la Sunna ou du Fiqh ( ma traduction).

Les premiers chercheurs de l’Islam ont reconnu la notion de la terminologie islamique, et ils ont fait une différence entre : sens islamique ou de la Sharia et nom linguistique pour marquer la différence entre le sens arabe et le sens de la Sharia.

3.2. Les contraintes vis-à-vis la traduction de la terminologie islamique                                                      Nous pouvons résumer ces contraintes dans les points suivants :                                                                      a- L’absence de la terminologie islamique dans la langue cible. Par exemple le mot : ﺯﻛﺎ ﺓ “, ne peut être traduit en français par aumône, car la Zakât en islam ne se limite pas à l’acte de générosité ou de charité. On pourrait donc le traduire par aumône purificatrice.                                                                    b- La particularité de la terminologique islamique par rapport à sa signification. Les termes Salat et Siyam, ont leur synonyme dans la langue française, mais ils n’ont pas la même spécificité religieuse.   c- Il est difficile d’exprimer la terminologie islamique dans une langue étrangère.                                          d- Il existe une certaine contradiction entre la terminologie islamique et l’équivalence proposée. Citant l’exemple du terme islamique ﺗﻌﺪﺩ ﺍﻟﺰﻭﺟﺎﺕ qui est rendu par polygamie ou bigamie. Mais on sait que cette notion en Islam, avoir au maximum quatre épouses en même temps est permis, mais conditionnelle. Cependant, cette pratique est interdite, voire criminalisée dans d’autres cultures, notamment au Québec. Cela pose un problème pour le traducteur et il risque d’être traité de traitre au cas où il ne fait pas attention à ces détails.                                                                                                                                                                          d-Contradiction culturelle : on peut citer ici le terme Zakat qui est expliqué, dans le dictionnaire Webster, comme étant une taxe, mais qui veut dire en Islam aumône purificatrice.                                                                                                                    e-Les faux amis : Par exemple en anglais on trouve le terme faqir, faquir, fakeer, fakir qui n’a rien à voir avec le mot arabe ﻓﻘ, mais qui fait référence à des sectes religieuses (Lout : 2012).

3.3. Les procédés de la traduction de la terminologie islamique                                                             Nous allons aborder ci-dessous la manière avec laquelle on peut résoudre le problème de la traduction de la terminologie islamique.                                                                                                          a- La traduction littérale ou l’équivalence formelle.                                                                                                                               b- Utilisation de l’équivalent direct+ un terme explicatif : on dit en arabe صيام رمضان , on peut rendre cela par jeûner le mois de Ramadan. Nous avons ajouté le mot ‘mois’ pour donner plus d’information.                                                                                                                                                  c- Utilisation de l’équivalent : صيام , on le rend par le jeûne.                                                                       d-Traduction littérale plus l’explication : lorsqu’on dit en arabe : الطواف , nous pouvons le traduire en anglais par : circumambulation around the Kabah. Nous avons ajouté ici ‘’around the Kabah, qui ne figure pas au TS pour expliquer qu’il s’agit des tours que fait le musulman autour de la Kabah.             e- L’explication : on a recourt à cette méthode lorsqu’il n’existe pas d’équivalent direct ou indirect au terme islamique. Par exemple la notion du terme arabe زكاة الفطر , qui n’existe ni en français ni en anglais. Pour la traduire, nous allons recourir à l’explication. (a compulsory charity to be delivered by every muslim towards the end of Ramadan, the month of fasting).                                                                                                       f- Translittération: Ici on transcrit le terme arabe en lettres latines et on l’explique en marge.                      Par exemple le mot arabe الكعبة ,  Ka‘bah: the House of Allah and the direction of prayers. Ghazala (2004 :23).

C’est les mêmes méthodes utilisées lorsqu’on traduit des textes qui ont des concepts culturels spécifiques (realia). A cet égard, nous pouvons citer les méthodes proposées par Harvey (2000:2-6):

  1. Functional Equivalence: It means using a referent in the TL culture whose

function is similar to that of the source language (SL) referent. As Harvey (2000:2) writes, authors are divided over the merits of this technique: Weston (1991:23) describes it as “the ideal method of translation,” while Sarcevic (1985:131) asserts that it is “misleading and should be avoided.”

  1. Formal Equivalence or ‘linguistic equivalence’: It means a ‘word-for-word’

translation.

  1. Transcription or ‘borrowing’ (i.e. reproducing or, where necessary, transliterating the original term): It stands at the far end of SL-oriented strategies. If the term is formally transparent or is explained in the context, it may be used alone. In other cases, particularly where no knowledge of the SL by the reader is presumed, transcription is accompanied by an explanation or a translator’s note.
  2. Descriptive or self-explanatory translation: It uses generic terms (not CBTs) to convey the meaning. It is appropriate in a wide variety of contexts where formal equivalence is considered insufficiently clear. In a text aimed at a specialized reader, it can be helpful to add the original SL term to avoid ambiguity.

4.Ilm Al-mawarith et al fara-idh (science de l’héritage) en Islam     4.1. Définition                          Pour comprendre la problématique de l’héritage en Islam, il faut retourner au Coran. Plus encore que de principe, car l’héritage est revendiqué par la sharia comme une « loi divine » et que ladite « Loi » est par définition obligatoirement inscrite dans le texte coranique. L’Islam met beaucoup l’accent sur les lois de l’héritage et sur l’importance de rédiger un testament. Le testament islamique (al-wasiyah) constitue un ensemble de consignes qui s’applique après la mort de la personne l’ayant rédigé. Celui-ci est appliqué après le paiement des frais funéraires et de toute dette impayée. Il est à noter que toute la science de l’héritage est tirée du Coran et du Hadith (paroles du prophète Mohammed).                                                                                                                                                 4.2. Dans la langue arabe : Le mot “al farâ-idh” (الفرائض) est le pluriel “farîdhah (فريضة), lui-même étant tiré du mot “al fardh” (الفرض) qui signifie le fait de fixer quelque chose. Allah a dit {…versez-leur alors la moitié de ce que vous avez fixé} (Sourate Al Baqara, verset 237). Et le terme fardh prend six sens en arabe : approximation, délimitation, ce qu’on donne sans remboursement, descendre, démonstration, et permission.                                                                                                                                                                                         4.3. En Islam : C’est le fait de donner à chacun des héritiers la part qui est fixée par Allah.
4.4.1. Les règles de l’héritage en Islam :

  La Sharia (loi islamique) permet à une personne de léguer jusqu’à un tiers de ses avoirs à qui elle souhaite, à condition que les bénéficiaires du legs ne comptent pas parmi ceux qui recevront les deux autres tiers de l’héritage. Il n’est pas valable de partager un héritage laissé par un défunt avant que ne soient réglés tous les droits qui pèsent sur ce défunt : les dettes qu’il avait, que ce soient des dettes à l’égard des gens ou à l’égard de Allâh comme la zakât qui est obligatoire sur un bien, avant que ne soient exécutés ses legs.                                                                                 4.4.2. Les quinze personnes qui héritent parmi les hommes : 

Quinze personnes héritent sont : le fils, le fils du fils, le père, le père du père, le frère du même père et de même mère, le frère du même père, le frère de même mère, le fils du frère de même père et de même mère, le fils du frère du même père, l’oncle paternel de même père et de même mère ou de même père, le fils de l’oncle paternel de même père et de même mère, le fils de l’oncle paternel de même père, l’époux et la personne qui a affranchit.

Les héritières sont au nombre de dix :

  La fille, la fille du fils, la mère, la mère de la mère, la mère du père, la sœur de même père et de même mère, la sœur de même père, la sœur de même mère, l’épouse et celle qui a affranchit.

4.4.3. Les parts obligatoires selon le Coran                                                                                           Les parts obligatoires selon le Coran sont six : la moitié, le quart, la moitié du quart (le huitième), le tiers, la moitié du tiers (un sixième) et les deux tiers.

Ceux qui héritent la moitié de l’héritage

La moitié est la part obligatoire pour cinq personnes uniques, c’est-à-dire qu’il n’y a personne avec eux qui hérite : l’époux, la fille, la fille du fils s’il n’y a pas la fille, la sœur de même père et mère, et la sœur de même père.

Ceux qui héritent le quart de l’héritage

Le quart est la part obligatoire de deux catégories des héritiers : l’époux s’il y a avec lui un enfant de l’épouse, et c’est la part de l’épouse ou des épouses, s’il n’y a pas un enfant de l’époux, ni fils de l’enfant, que ce soit d’elle ou autre qu’elle. Tout ceci est selon l’unanimité.

Ceux qui héritent le huitième de l’héritage

Le huitième est la part obligatoire d’une seule catégorie des héritiers : c’est la part obligatoire de l’épouse ou des épouses avec l’existence d’un enfant ou d’un enfant du fils, qu’il soit mâle ou femelle, ceci est selon l’unanimité.

Ceux qui héritent les deux tiers de l’héritage

C’est la part obligatoire de quatre catégories des héritiers : c’est la part obligatoire d’un ensemble de filles, c’est-à-dire deux filles ou plus, et les filles du fils, deux ou plus. Et c’est aussi la part des deux sœurs ou plus, du même père et mère ou du même père.

Ceux qui héritent le tiers de l’héritage

C’est la part obligatoire de deux catégories des héritiers : la mère s’il n’y a pas d’enfant de la personne morte qu’elle soit mâle ou femelle, ni d’enfant du fils du mort, c’est-à-dire fille ou garçon du fils, et qu’il n’y a pas deux frères ou sœurs du mort ou plus, c’est-à-dire deux frères ou deux sœurs ou un frère et une sœur ou plus.

Le sixième est la part obligatoire pour sept catégories qui sont : le père, le grand-père, la mère, la grand-mère, la fille du fils, la sœur du même père et l’enfant de la mère qu’il soit mâle ou femelle.

Le père et la mère ont droit chacun au sixième, s’il y a un enfant (du mort) avec eux et ceci conformément au Coran.

4.4.5. Les cas qui privent de l’héritage :
a – L’assassinat :
Selon Abou Hourayra, le Prophète a dit : « L’assassin n’hérite pas. » (Rapporté par At-Tirmidhi et Ibnou Majah).
b – La divergence de religion :
Selon Oussâma Ibnou Zayd, le Prophète a dit : « Le musulman n’hérite pas du mécréant, et le mécréant n’hérite pas du musulman. » (Rapporté par Al Boukhar, Mouslim, At-Tirmidhi, Abou Dawoud et Ibnou Majah).
c – L’esclave :
Car l’esclave et ce qu’il possède appartiennent à son maître, et si l’esclave devait hériter d’un de ses proche décédé, le bien reviendrait à son maître.

  1. Etude traductologique des termes : Faridha, Kalala, et Wassiya

5.1. Terme Faridha

Sourate Al-Nisa (4)

Verset 11 en Arabe Traduction en Français Traducteur
 …فَرِيضَةً مِّنَ اللّهِ إِنَّ اللّهَ كَانَ عَلِيما حَكِيمًا﴿١١﴾

 

Translittération

 

…Farīđatan Mina Allāhi ‘Inna Allāha Kāna `Alīmāan Ĥakīmāan

 

 

…Cette prescription émane de Dieu, le Très Savant, le Très Sage. Abdallah Penot

 

 

 

 

 

 

…Ceci est un ordre obligatoire de la part d’Allah, car Allah est, certes, Omniscient et Sage. Cheikh Boureima Abdou Daouda
…Telle est l’obligation imposée par Dieu : Dieu est celui qui sait, il est juste. Denise Masson
…Ceci comme un arrêté de la part de Dieu. Dieu demeure savant, sage, vraiment! Muhammad Hamidullah

 Nous notons ici que le traducteur Penot a traduit Faridha par prescription, Boureima par ordre obligatoire, Masson par obligation et Hamidullah par arrêté. Ils ont tous trouvé l’équivalent en français du terme arabe et ils l’ont rendu. Ici, le terme arabe Faridha ne pose pas problème.

5.2- Terme Kalala

Sourate Al-Nisa (4) -Les femmes

Verset 176 en Arabe Traduction en Français Traducteur
 يَسْتَفْتُونَكَ قُلِ اللّهُ يُفْتِيكُمْ فِي الْكَلاَلَةِ ﴿١٧٦﴾

Translittération

Yastaftūnaka Quli Allāhu Yuftīkum Fī Al-Kalālati ‘Ini Amru’uun Halaka Laysa …

Ils te questionnent [au sujet de la succession dévolue aux héritiers collatéraux [dis-leur : Dieu vous instruit au sujet de ceux qui n’ont pas d’héritiers directs Abdallah Penot

 

 

 

 

 

Ils te demandent ce qui a été décrété. Dis : « au sujet du défunt qui n’a pas de père ni de mère ni d’enfants, Allah vous donne son décret… Cheikh Boureima Abdou Daouda
Ils te demandent une décision concernant les successions. Dis : Dieu vous donne des instructions au sujet de la parenté éloignée Denise Masson
Ils te demandent une réponse. Dis : « au sujet du défunt qui n’a ni ascendant ni descendant qui en hérite Muhammad Hamidullah

 

Par contre ici, le terme arabe Kalala est difficile à traduire en français, car il n’existe pas d’équivalent à cette notion dans la langue cible.

Abdeljaoued (254) a défini le terme Kalala en arabe :

اختلف في تفسير الكلالة فقيل كل موت لم يرثه ولد أو أب أو أخ. وفي القرآن الكريم تعني حال من لا وارث له من ولد أو والد. (عبد الجواد: 254).

 (Tout défunt qui n’a pas été hérité par un fils, père ou un frère. Au Coran ça veut dire l’état de ce qui n’a pas d’héritiers que ce soit fils ou père).

Tous les traducteurs ont recouru à la méthode de la traduction par explication pour rendre ce terme. Or, ils auraient pu maintenir le même terme en arabe (c.-à-d. Kalala), le transcrire en lettres latines, puis l’expliquer en marge. Je considère cette méthode la plus appropriée, parce que de cette façon nous allons appliquer la théorie de Lawrence Venuti, à savoir : foreignization, à travers la translittération, qui convient le mieux lorsque nous traduisons les termes religieux et ceux à connotations culturelles.

5.3. Terme Wassyya

Sourate Al-Baqara (2) -La Génisse

Verset 180 en Arabe Traduction en Français Traducteur
كُتِبَ عَلَيْكُمْ إِذَا حَضَرَ أَحَدَكُمُ الْمَوْتُ إِن تَرَكَ خَيْرًا الْوَصِيَّةُ لِلْوَالِدَيْنِ وَالأقْرَبِينَ بِالْمَعْرُوفِ حَقًّا عَلَى الْمُتَّقِينَ ﴿١٨٠﴾

 

Translittération

Kutiba `Alaykum ‘Idhā Ĥađara ‘Aĥadakumu Al-Mawtu ‘In Taraka Khayrāan Al-Waşīyatu Lilwālidayni Wa Al-‘Aqrabīna Bil-Ma`rūfi Ĥaqqāan `Alá Al-Muttaqīna.

Il vous a été prescript, quand l’un de vous est à l’article de la mort et qu’il a laissé du bien derrière lui, de faire un testament conformément à l’usage… Abdallah Penot

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On vous a prescript, quand la mort est proche de l’un de vous et s’il laisse des biens, de faire un testament en règle, en faveur de… Cheikh Boureima Abdou Daouda
Voici ce qui vous est prescript: quand la mort se présente à l’un de vous, si celui-ci laisse des biens, il doit faire un testament en faveur de… Denise Masson
On vous a prescrit, quand de l’un de vous la mort proche, de laisse une bonne action : un testament en règle, en faveur de… Muhammad Hamidullah

                                                                                               (Ordonner, recommander).

Il a été traduit par tous les traducteurs par testament en règle, sauf Penot qui l’a traduit par testament. Or, pour marquer la différence entre le droit étranger (par exemple québécois) et la loi islamique, il aurait fallu le traduire par legs testamentaire. Je considère la traduction des autres traducteurs bien placés, car en ajoutant le mot règle sa marque la différence entre testament en Islam et en droit étranger.

Le dictionnaire de droit québécois et canadien définit le testament comme suit :

          Acte juridique unilatéral, révocable, établi dans l’une des formes prévues par la loi, par

          lequel le testateur dispose, par libéralité, de tout ou partie de ses biens, pour n’avoir

         effet qu’à son décès (Code civil du Québec, art. 704).

En Islam, le legs testamentaire se définit d’une façon complètement différente, quel que soit sur la part à léguer, les conditions que doit observer le testateur ou le légataire. Ibn Arafa définit le legs testamentaire par :

          Le testament est, dans son acceptation juridique, un acte par lequel le testateur constitue,

         sur le tiers disponible de ses biens, un droit qui deviendra définitif à son décès, ou par

         lequel il constitue un tuteur pour le remplacer après sa mort (Tiar : s.d.).

Il n’est pas permis au testateur de faire un legs quelconque a l’un de ses héritiers. Cette interdiction est basée sur l’interprétation d’un hadith du prophète Mohammed, lorsqu’il a dit : « Pas de legs en faveur d’un héritier ». Ainsi, le legs ne peut porter sur plus du tiers pour le testateur laissant des héritiers.

  1. Conclusion

Le Chercheur a tenté, tout au long de ce présent travail, de démontrer que la Terminologie Islamique est un domaine de langue spécifique qui nécessite une attention particulière de la part des traducteurs lorsqu’ils sont appelés à traduire ce genre de texte spécialisé. Ainsi, nous avons donné des exemples précis de la Terminologie Islamique, à savoir les Termes de l’Héritage, car l’Héritage occupe une grande importance dans les sociétés musulmanes, et sa terminologie porte en elle-même la Chariaa et la législation. La compréhension de cette dernière et sa traduction précise préservent les droits des personnes et réalisent la Justice entre les gens. Il va de soi que la Terminologie Islamique est riche de Termes qui nécessitent d’être étudiés et traduites en se basant sur le Coran, la Sunna , tout en respectant la Culture de la Langue Arabe, à l’instar des Termes de l’économie Islamique : Zakat, Murabaha, Gharar, Ijara, Riba etc. ainsi que les Termes de l’état civil (Nikah, Serment d’anathème, khool…etc.). Nous appelons nos collègues Chercheurs/es d’approfondir notre travail et d’examiner d’autres Termes que nous n’avons pas pu étudiés.

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