Research studies

La politique de sécurité d’Israël entre constructivisme et réalisme

 

Prepared by the researcher : Karim AICHE – Doctorant chercheur en Droit Public et Sciences Politiques – Université Mohammed V – Royaume du Maroc

Democratic Arab Center

Journal of Strategic and Military Studies : Nineteenth Issue – June 2023

A Periodical International Journal published by the “Democratic Arab Center” Germany – Berlin

Nationales ISSN-Zentrum für Deutschland
 ISSN  2626-093X
Journal of Strategic and Military Studies

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Résumé

Cet article essaie de traiter la menace comme le facteur le plus important dans l’élaboration de la politique israélienne de sécurité nationale. Ce traitement s’effectuera à travers l’utilisation d’une approche réaliste qui permettra d’aborder le problème sous un angle constructiviste. Dans cet article, l’analyse de cette politique aidera à comprendre le contexte constructiviste et, par la même occasion, rechercher ses racines, y compris les organisations palestiniennes qui menacent la sécurité d’Israël.

L’intérêt sera porté aux raisons pour lesquels ces organisations sont palestiniennes une menace, voir leurs raisons d’être et la complexité de leurs structures sociales, et non pas leurs forces. Cela nous permettra de comprendre la réflexion derrière la politique israélienne de sécurité nationale.

Introduction

1.     Contexte

Le conflit israélo-palestinien est parmi les conflits les plus anciens qui durent jusqu’à nos jours, ce conflit est nourri par la peur qu’une entité efface l’autre, nourri aussi par le différend sur le tracé des frontières[1] et par ce que considère Israël comme guerre contre le « terrorisme »[2], cet ensemble de facteurs rend difficile la reconnaissance de chacune des parties, cette difficulté a été aussi l’objet d’un débat très élargi au sein l’organisation des nations unis à la fin de 2011[3],

La longue expérience israélienne dans la lutte contre les groupes[4] qu’elle qualifie de terroriste et armées arabes dès sa création a poussé le jeune Etat à incorporer une politique de sécurité, considérée comme nécessaire pour sa protection, plus particulièrement des attaques et attentats commis par l’OLP[5].

Dès lors, une guerre a été lancé contre cette organisation, la guerre d’Israël contre ce qu’elle considère comme terrorisme est l’un des aspects les plus importants de sa politique de sécurité,en effet sa confrontation avec cet acteur armé non étatiques exerce une grande influence autour des frontières israéliennes, elle a posé la question du maintien de la sécurité des citoyens, question majeure pour Israël et plus particulièrement autour de ses frontières[6], cependant la longue durée de cette guerre a permis l’extension des menaces aux autres groupes tel que Hamas[7] et le Hezbollah[8].Cette situation a conduit la région la une guerre perpétuelle qui dure depuis les année 40 du siècle dernier, la région est décrite comme une zone de guerre dans les territoires palestiniens[9], une poudrière si les pays voisins s’ajoutent à l’équation de guerre, des guerres qui arrêtent et bloquent toujours l’engagement d’Israël et de l’autorité palestinienne pour un processus continu de paix et retardent par la même occasion la reprise rapide des négociations de paix pour le bien des populations.

Ce dilemme décrit la façon dont Israël traite la question, c’est en quelque sorte une réflexion critique sur sa façon de traiter les menaces et confronter les organisations, et par conséquence la prise en considération des exigences pour l’établissement d’une telle action

Cependant Israël utilise des méthodes plus offensives pour lutter contre les menaces sans prendre en considération les différences culturelles qui s’imposent dans ses réponses, ce qui démontre comme quoi sa vision réaliste freine toute sorte de pensée constructiviste qui peut survenir lors du traitement des problèmes.

Partant des éléments cités auparavant, il est possible de dire que la façon israélienne de protection ne fonctionne pas correctement avec ces organisations armées, ce qui explique peut-être la longue durée de ses guerres, cela explique aussi la nature du problème dans lequel se trouve Israël et la nécessité d’utiliser d’autres possibilités pour se protéger des attaques, d’où la question fondamentale : Comment les menaces terroristes peuvent-elles être combattues avec plus d’efficacité qu’aujourd’hui ?

2.     Objectif

Israël adopte l’approche réaliste[10] dans sa politique de sécurité pour se protéger contre les menaces dites terroristes en prévenances des acteurs non étatiques armés, cet article essaiera d’expliquer comment ces menaces sont plus constructivistes[11] que réalistes, et l’échec de sa politique de lutte contre ces acteurs armés serait plus intéressante, c’est ainsi que l’objectif derrière cet article serait de comprendre comment sont construites les actions des acteurs non étatiques armés si c’est une approche politique constructiviste plutôt qu’une approche politique réaliste.

3.     Questions et présentation

  • Peut-on qualifier de légitime la guerre contre les organisations (acteurs) non étatiques armées (considérés terroristes par Israël) ?
  • Le traitement des menaces en prévenance des organisations (acteurs) non étatiques armés par Israël dépend -il des structures sociales plutôt que de l’équilibre des pouvoirs ?

Afin de répondre à ces questions, l’article commencera par analyser la politique israélienne de sécurité, ses bases, son fonctionnement et les motifs l’ayant poussé à choisir le réalisme comme axe d’agissement.

Par la suite, définira la menace sous un angle israélien, sa compréhension, et son utilisation dans sa lutte contre « le terrorisme », et à quel point sa politique a réussi à neutraliser à certain degré les menaces des acteurs non étatiques armés en occurrence l’OLP, Hamas et le Hizbollah, ces organisations seront présentées dans cet article ainsi que leurs natures de menaces pour la sécurité nationale d’Israël.

4.     Recherches précédentes

La sécurité nationale comme sujet peut s’apparenter au domaine des relations internationales, le chercheur dans ce domaine peut se pencher aussi sur tous les types d’interactions entre les pays et les acteurs non étatiques armés ayant un poids et une influence au niveau international, puisque les études[12] rattachées a ce domaine, portent sur tous les acteurs sur la scène international car si l’étude de la politique de sécurité s’intéresse aux différentes situations d’équilibre de force, elle s’intéresse aussi à l’équilibre de la menace entre acteurs nommé autrement «équilibre de terreur[13]».

Plusieurs types d’études ont été consacrés à la menace comme étant une notion[14] lorsque la sécurité d’un pays est mise en danger par un acteur interne ou externe, ce danger apparait sous plusieurs formes qui ne se ressemblent pas dans la plupart des cas, il peut s’agir d’une épidémie, une catastrophe naturelle, perturbations économiques ou une action militaire provenant de n’importe quel acteur soit étatique[15] ou indépendant.

Le traitement des menaces diffère selon la nature du danger, une menace militaire ne peut pas se comparaitre à une menace catastrophique, car cette dernière n’est toujours pas prévue et ne peut pas être évitée, quand a la première menace, elle peut être évalué et estimée et par la suite confrontée ou évitée. La compréhension de la menace peut s’effectuer à travers deux grandes approches, la première est une approche réaliste et alors que la deuxième est une approche constructiviste, à chacune d’elles sa propre façon d’analyser la politique de sécurité qui ne croise pas forcément l’autre.

5.     Théories et définitions

Les balancements de l’équilibre des forces[16] entre acteurs sont la base des relations internationales, ils déterminent qui sera le gagnant et qui sera le perdant dans ce jeu, ce dernier représente la base de l’idéologie dominante au 21ème siècle.

Le monde a été bipolaire, plusieurs pays se sont alignés à un pôle ou un autre après la fin de la deuxième guerre mondiale et l’essor du communisme, c’est alors que le pouvoir d’un pays a été relatif à son appartenance à l’un des deux pôles (communisme et capitalisme), cependant l’estimation de la force de l’Etat reste dépendante d’autres facteurs tel que le progrès technologique et scientifique, sa prépondérance culturelle, etc, alors que la menace une fois identifié par l’Etat, elle nécessite une réponse légitime au vue de cette idéologie réaliste et par conséquent se préparer à sa confrontation.

La politique de sécurité considère la force comme indicateur de la puissance, et considère l’intérêt nationale[17] comme axe principal pour l’étude des politiques et stratégies de sécurité afin de pouvoir protéger l’Etat.

Le constructivisme comme approche, permet de combler le vide laissé par l’approche réaliste en ce qui concerne l’analyse de la politique de sécurité, il s’intéresse aux institutions sociales qui influencent les acteurs internationaux, appelé alors constructivisme social.

Cette approche intègre dans son sillage idéologique les composantes de l’identité nationale de l’Etat, tel que les traditions, les religions, la disparité genre et le respect des droits de l’homme, et non pas les stratégies économiques ou les objectifs de positionnement stratégique parmi les autres Etats du monde[18], donc il y a d’autres éléments et idées qui contribuent à la prise de décision chez les acteurs.

D’autres types d’organisations non gouvernementales, ainsi que le lobbying entrent en jeu pour la construction de cette idéologie de constructivisme social, qui permet de formaliser les origines des problèmes et menaces plutôt que trouver des solutions et c’est ce qui fait la différence entre constructivisme et réalisme.

Au niveau interne d’un Etat, la seule menace construite socialement selon l’approche constructiviste est la vision d’exclusion sociale basée sur le racisme et la xénophobie, cette menace trouve son environnement dans les différences culturelles, les disparités entre les minorités et les problèmes d’intégration, certains la qualifie comme une menace à la démocratie alors que d’autres l’extrapole vers les pays voisins comme étant par exemple le refus d’accueillir les immigrés issus de zones de guerres.

En Europe, on commence à craindre le retour des années 30 du siècles dernier, l’essor de l’ultra nationalisme Nazi et fachiste a conduit à des horreurs que l’humanité n’arrive pas encore à oublier, la montée des partis d’extrême droite dans les élections et leurs hégémonies sur le parlement European, encourage toute sorte de xénophobie et racisme.

Le terrorisme en tant que terme totalise 109 définition de signification[19], il est une sérieuse menace surtout lorsque il provienne des acteurs non étatiques armés, par contre il demeure important d’adopter une seule définition qui se considère comme la boussole qui guide les Etats puissants à l’identifier parmi d’autres formes de criminalité et le combattre par la suite, la définition adopté par les Etats Unis « violence préméditée, motivée politiquement, perpétrée contre des cibles non combattantes par des groupes ou des agents clandestins généralement destinés à influencer un public[20] » cette définition réserve la menace terroriste aux acteurs non étatiques armés d’une manière exclusive, l’état ne peut être tenue par cette définition puisqu’il détient le monopole de l’exercice de la violence[21] au vue du droit international.

Cependant, les experts ne sont pas tous d’accord lorsqu’il s’agit de l’invasion de l’Irak ou d’Afghanistan par les Etats Unis, le gouvernement américain justifie cette invasion à la vue de l’approche réaliste relative à la menace terroriste, partant de la nécessité de neutraliser la menace et d’anéantir l’ennemie[22] avant qu’il puisse anéantir l’Etat lui-même et en prendre contrôle, comme le cas de la Russie en Ukraine et Israël vis-à-vis des mouvements palestiniens.

Si les Etats unis ont utilisé la force lors de ses interventions en Afghanistan et l’Irak, c’est pour mettre en œuvre cette approche réaliste et endiguer la menace là où elle se trouve, détruire ces acteurs non étatiques armés était l’objectif[23], mais pour Israël ses combats contre l’OLP durent depuis la constitution de cette dernière, puis les combats se sont étendus au Hamas et Hezbollah, préférant ne pas s’appuyer sur les principes l’analyse constructiviste pour pouvoir identifier les bases sur lesquels sont érigés les menaces et qui sont principalement les structures sociales, car l’action qualifiée de terroriste selon Israël est construite sur l’accumulation des points de vue politiques, sociales, nationalistes et historiques.

6.     Méthodes

Les éléments de cet article seront basés sur des références secondaires issues des recherches et analyses documentaires antérieurs ainsi que des articles scientifiques et des statistiques, cependant il est toujours difficile de se procurer des documents primaires authentiques relatives à un sujet aussi sensible que la politique de sécurité nationale d’Israël.

Ces documents décrivent et analysent essentiellement la politique de sécurité d’Israël ainsi que le conflit israélo-palestinien, puisque l’objectif est d’étudier la politique sécuritaire israélienne et son fonctionnement quant à la lutte d’Israël contre ce qu’elle appelle le terrorisme palestinien qui dure depuis une éternité, en se posant la question sur l’échec de cette lutte à l’éradiquer, ces documents et recherches sont parmi les œuvres[24] les moins subjectifs du fait que les auteurs ont exprimé leurs souhaits de rester neutres quant à leurs points de vue.

D’autres livres plus théoriques ont été source de cet article, ils permettent de mieux comprendre les différentes théories et terminologies utilisées dont les noms seront cités parmi la liste des références à la fin.

La recherche sera alors plus intéressante et riche si elle s’appuie sur les définitions données pour rattacher les différentes idées qui découlent de la lecture, aux procédés conçus pour mener l’action, cet article est un travail académique qui permettra de jeter la lumière sur les différentes facettes de menace dans notre sujet actuel et déterminer quelle nature de menace et comment peut-on la décortiquer.

C’est ainsi qu’analyser les textes sources de cet article serait le meilleur moyen de les utiliser pour pouvoir construire la démarche, et interpréter les différents points de vue et conclusions en essayant de rassembler les points communs, aussi la manière de sélectionner les évènements et les classer dans leurs déroulements ainsi que les approches politiques couvrant les activités de chaque organisation.

Avec cette analyse nous nous retrouvons rapidement face à des opinions personnels et images qui commencent à se concevoir dans un processus de cumulation qui reste marqué par la première sensation sentie dès les premières lectures, par certains auteurs après analyse du déroulement du conflit israélo palestinien et en se penchant sur la littérature politique et la charte de Hamas[25], et de OLP[26], les deux organisations sont proclamées une menace à Israël.

Cette conclusion, a mené plusieurs chercheurs à croire en cette menace et par conséquent en ajouter d’autres conclusions, c’est pour cela que cet article se force-t-il de s’armer d’objectivité dans un milieu connu par l’impartialité des uns et des autres, le but ultime est de réconcilier les différences et contribuer à formaliser une solution durable, qui permet aussi de comprendre la vraie essence de la menace et par conséquent la politique sécuritaire nécessaire à l’éradiquer.

Cet article se basera sur des comparaisons, des interprétations de théories et conception de perspectives, ce travail est pour décrire, non pas le conflit israélo palestinien, mais la politique de sécurité israélienne, ainsi que sa considération de la menace, cela se passera par l’utilisation de la méthode historique[27] en évoquant l’Histoire d’Israël ainsi que de la politique internationale afin de rendre l’analyse plus pertinente et efficace pour comprendre et appréhender le problème objet de cet article

7.     Critiques

Critiquer un travail académique es-tu une aventure qui ne peut être prise à la légère, il faut y avoir 4 critères essentiels : authenticité, indépendance, concurrence et tendance[28].

De la réalité et véracité des faits historiques détermine l’authenticité de la littérature et du matériel académique produit par les auteurs, ce qui permet évidemment d’éviter l’inauthenticité, si la question du Moyen-Orient demeure toujours une question de divergence de points de vue, les politiques sécuritaires par conséquence demeurent un axe incontournable pour comprendre les différents problèmes sociaux culturel de la région.

L’objectivité en ce genre de sujets et plus particulièrement ceux touchant au Moyen-Orient, reste difficile à trouver dans les écrits des auteurs, c’est la principale critique à cet article, car le conflit israélo-palestinien étant le conflit le plus ancien et autour duquel le monde et les auteurs sont divisés d’un côté, les Israéliens et les Palestiniens eux aussi de l’autre côté.

Les opinions personnelles s’imposent et constituent le terrain fertile pour abriter le déroulement de l’analyse et la formation de la conclusion, chaque chercheur, auteur des ressources utilisées dans cet article s’est formé ses propres idées et opinions sur la situation[29].

Autre critère de critique est le fait que les ressources doivent être concurrencées, le sujet relatif à la sécurité nationale d’Israël sont des sujets qui connaissent des renouveaux continus, donc il serait valorisant pour cet article de consulter les ressources les plus récentes[30] qui s’intéressent aussi aux politiques historiques et actuels, ce dernier peuvent contribuer à établir le caractère stable et fondamental des politiques et stratégies sécuritaires d’Israël en ce qui concerne la sécurité nationale aussi.

Le sujet de la politique sécuritaire israélienne est un sujet évoqué à chaque événement impliquant le Moyen-Orient, c’est un sujet qui revient souvent à l’actualité, les chercheurs s’appuient sur les idées nouvellement émise par les dirigeants et par les faits potentiels, pour orienter leurs réflexions et par conséquence leurs opinions et conclusions.

La tendance comme critère composant la critique reste difficile à élucider, et à mesurer, alors qu’elle permet de confirmer si une appréciation est à jour avec d’autres ressources sur un sujet précis, la divergence des points de vue sur des données similaires[31] permet d’apprécier la fiabilité des ressources.

8.     La politique de sécurité israélienne

Israël a connu depuis sa création en 1948 une panoplie de guerre, conflits et crise qui durent jusqu’à nos jours[32], ce qui explique la place centrale de la sécurité comme réponse aux menaces auxquelles Israël est exposé depuis l’intérieur et l’extérieur de ses frontières.

C’est pourquoi toute la politique étrangère israélienne et centralisé autour des questions politiques de sécurité.

  1. Création de l’État d’Israël

Israël est un jeune Etat fondé après la 2ème guerre mondiale, , à une époque qui a connu la dispersion des juifs dans le monde dont une partie persécutée par Hitler, partant de leurs situations particulières, les juifs pensaient à conserver leur identité et appartenance.

C’est ainsi que la diaspora dominée par les sionistes se sont fait l’idée d’une communauté juive rassemblée dans un seul endroit, un unique Etat qui permettra de diluer toutes les divergences et offrira le terrain propice à la cohésion identitaire capable de pousser les autres régimes au monde après-guerre à considérer cette nouvelle entité et éviter son extermination par quiconque aidé par le rappel persistant des horreurs de l’Holocauste et des séquestrations des camps d’Auschwitz.

C’est une période tendue quand l’indépendance d’Israël a été annoncée, les pays du Moyen-Orient et Afrique du Nord[33] regagnent leur souveraineté et commencent à constituer une opinion nationale contre Israël, la résistance palestinienne s’organise à son tour contre un état nouveau qui se veut comme un foyer juif, un ensemble d’incidents conduisaient les israéliens à croire à ce que l’entourage géographique et les adversaires à l’intérieurs, constituent une menace collective contre Israël, tout la question reste à savoir comment ce nouvel état a pu résister à ces menaces simultanées ?

Être un foyer pour les juifs en premier lieu, c’est être un endroit pour tout juif au monde qui se sent oppressé ou exclu de la communauté dans laquelle il vivait, ceci a facilité le déménagement des juifs après l’indépendance Israël, alors que les menaces qui entouraient[34] cet Etat a permis de souder les composantes de sa nouvelle société et par conséquence l’établissement des politiques capables de permettre la protection du jeune Etat.

C’est ainsi que les politiques de sécurité accompagnaient la politique étrangère d’Israël comme un axe principal, le développement du pays s’associe au besoin de se protéger contre tout danger visant la sécurité d’Israël même avant qu’il soit un pays fonctionnel, ce qui démontre encore une fois la place primordiale et centrale de la sécurité comme une politique réaliste[35] adoptée par les dirigeants d’Israël dès sa création.

Cette politique réaliste est composée au-delà de l’assise politique, par des éléments religieux aussi, la déclaration de l’Etat d’Israël spécifie les notions juifs et sionistes comme des éléments clé dans la construction de l’identité d’Israël comme un Etat nation.

  1. Le vieux sionisme précurseur de la stratégie sécuritaire

Sionisme prédominant au niveau de la politique mise en œuvre par Ben Gourion[36] l’ancien Premier ministre, il se base sur la force militaire et la puissance comme outils uniques qui permettent la protection des intérêts de l’état d’Israël, de ce qu’est la qualifie comme une politique réaliste qui dure jusqu’à ce jour.

Les forces de défense israéliennes (IDF) sont une armée militaire qui a pour mission de défendre l’existence, l’intégrité territoriale et la souveraineté de l’état, de protéger ses habitants et de combattre toutes les formes de terrorisme qui menacent la vie quotidienne des israéliens, donc l’IDF est présente au quotidien de la vie des israéliens[37], ces derniers ont exprimé dans plusieurs sondages effectués la légitimité du l’IDF pour agir par des mesures draconiennes et plus sévère contre l’insécurité ce que Israël considère comme terrorisme.

Ces mesures peuvent être des barrières[38] de sécurité par exemple et des politiques plus dures à l’encontre des Palestiniens, voire mener des attaques au-delà des frontières vers d’autres pays voisins. L’IDF est donc une institution centrale pour le peuple juif, importante pour les habitants d’Israël, elle est l’incarnation de la puissance sécuritaire nationale, d’où la nécessité pour chaque israélien de servir dans l’armée, et ainsi acquérir plus de facilité au niveau des démarches administratives et avoir plus d’opportunités de recrutement à la fin de son service militaire, c’est une récompense et reconnaissance[39] pour avoir servi les intérêts d’Israël.

C’est établissement étatique intervienne dans le champ de son action, elle mène une guerre sans alternatives et un engagement pour la pureté des armes[40], la violence immanente de l’Etat sous multiples formes que ce soit pour protéger les citoyens et la sécurité nationale, et contre aussi l’annihilation d’Israël, l’IDF et là pour répondre aux différentes menaces qui entourent l’Etat pour expliquer sa légitimité depuis sa fondation, se défendre et bâtir un pays.

Alors que des pays et groupes armés non étatiques comme le Hamas, Hezbollah ne reconnaissent pas la souveraineté d’Israël ni son existence comme entité juridique certains d’entre eux essaient d’établir un Etat islamique sur les territoires israéliens[41], ce qui est un motif validant le plein fonctionnement de l’IDF selon les objectifs pour lesquels elle a été créer.

  1. Le nouveau sionisme et la fabrication de la dernière politique de sécurité.

Il est peu commun d’évoquer une classification du sionisme comme ancien et nouveau, mais comme évoqué précédemment, le sionisme reste le socle autour duquel est bâti Israël, C’est ainsi que loin des enseignements religieux et textes sacrés de la Torah et des principes tracés par les patriarches et prédicateurs de cette doctrine, une nouvelle version du sionisme est née, un nouveau sionisme est connu par l’adoption de mécanismes modernes pour appréhender les menaces à travers les traités et conventions, la paix pour ce courant est la plus adaptée à la région et non pas la course vers la guerre, cette paix peut se rétablir par l’interdépendance entre pays de la région et la reconnaissance des frontières de 1967.

Etant contre ce que l’armée de défense croit, cela a compromis l’étendue des champs d’intervention que l’IDF régule, faible que ce soit son effet mais il a réussi quand même à tracer chemin et à attirer plus de politiciens et par conséquence influencer les politiques de sécurité israélienne et rendre soi-disant le sionisme libéral un courant présent et capable de s’étendre.

Ce sionisme libéral a facilité la création de différents types d’alliances, ces dernieres ont pu avoir le soutien des alliés tels que les États-Unis et la Grande-Bretagne, leurs interventions[42] dans le cadre de l’interventionnisme libéral a permis à d’autres états d’entrer en jeu et de discuter l’idée du partage et d’inspirer les protagonistes au Moyen Orient en valeurs libérales, à travers des aides humanitaires et des collaborations militaires en contre-terrorisme et cybercriminalité

Quant aux valeurs libérales, leurs implantations se passent par la démocratisation de la société et combattre l’extrémisme, rappelons qu’Israël est considéré par les organisations internationales comme un pays démocratique à part entière, un exemple à suivre par les États voisins, plusieurs documents et rapports[43] mettent l’accent sur l’aspect et contribution à la médiatisation de cette exemple dans la région.

Dans les territoires occupés, Israël a facilité l’acheminement des aides humanitaires[44] en concurrence à l’aide qu’octroie Hamas, l’aide humanitaire fait partie intégrante de la charte[45] constitutive de Hamas et par là sa légitimité, son action au niveau des territoires palestiniennes, et aide ça construction sociale dans un moment où Israël a retiré ses troupes de Gaza, cette stratégie israélienne permet d’orienter l’opinion publique palestinienne en augmentant sa positivité et contrer la haine nourrie par Hamas envers Israël.

Nous pouvons ajouter le revirement de la position d’Ariel Sharon et avec lui la gauche sioniste qui voient dans l’adoption de l’interventionnisme non militaire, et un moyen à la construction des traités capables de satisfaire les exigences de chacun des protagonistes[46] reste à constater l’étendu des effets par rapport aux actions entreprises pour consolider ces traités.

Le retrait de Gaza comme démarche dans ce sens a été interprété comme une victoire par le Hamas et les Palestiniens de Gaza alors que le retrait du Sud Du Liban a conduit au déclenchement six ans plus tard d’une confrontation entre Israël et le Hezbollah

  1. La menace et le terrorisme déclenchent la guerre :

Selon le point de vue israélien le terrorisme et les menaces mènent à la guerre, malgré que ce sont deux notions distinctes et peuvent être confondues.

Le terrorisme pour Israël est la menace directe à la souveraineté de l’Etat, c’est une interprétation façonnée par la politique sécuritaire, et ses principales notions, et enfin c’est une menace qui frappe les zones qui Israël défini comme celles de protection prioritaire.

Comprendre la politique sécuritaire israélienne permet d’apprécier les menaces par nature et de les appréhender, élucider aussi la manière avec laquelle les actions sont entreprises et comment elles se transforment en ripostes et puis des guerres comme a été le cas de la guerre au Sud-Liban en 2006.

  1. Perceptions des menaces israéliennes

Objets de contestations armées par les fractions palestiniennes, pays arabes et organisations armées non étatiques au monde, Israël est la cible depuis sa naissance des attaques qu’il qualifie toujours de terroristes, toutes les institutions israéliennes laissent à comprendre qu’aucune autre menace n’est considérée terroriste que celles visant sa souveraineté et sa légitimité et son existence.

Les institutions gouvernementales s’associent à considérer d’autres types de menaces, ces dernières non pas de natures biologique ou nucléaire mais celles immanentes d’une coordination, une volonté et un travail collectif arabe pour mener une attaque généralisée sur l’Etat d’Israël, une croyance inébranlable qui réside aussi dans la tête de chaque juif[47].

La coalition arabe est un danger réel sur l’existence d’Israël, exposé à cause de sa situation géographique, à proximité des pays comme la Syrie et l’Iran[48], deux pays qui sont une grande menace pour la stabilité et paix dans le Moyen-Orient en entier.

L’équilibre des forces dans la région rend la perception de la menace plus réaliste et plus mesuré du fait que les éléments rassemblés autour de la menace provenant des pays arabes, cette menace démontre d’une manière claire qu’une mobilisation commune est la fin de l’Etat d’Israël, l’alliance des pays arabes signifie le rassemblement d’un nombre considérable de troupes et engins et la possibilité de s’emparer de toute la frontière, Israël considère que l’existence d’un Etat palestinien est équivalent à une menace directe pour l’existence de son Etat.

L’Etat palestinien pourra être un pont où plus encore une terre d’accueil des troupes ou combattants d’autres pays ou groupes visant la destruction d’Israël, d’où la crainte grandissante au sein de la classe politique israélienne et l’armée quant à un futur établissement d’un Etat voisin[49] à Israël appelé Palestine.

Cette situation va poser des questions au niveau de l’équilibre des forces et la préservation de l’état juif contre la destruction, au vue des Israéliens une telle situation va nourrir la peur des actes terroristes qui sont un problème majeur et accentuent le sentiment de la perception de la menace, si elle se réalise et elle sera plus significative, et plus précise à grâce aux estimations et pronostiques des rapports sur les quantités des attaques, le nombre des morts, blessé et dégâts matériaux causés[50].

Depuis 2000, Israël a annoncé une guerre contre ce qu’il appelle terrorisme à travers une politique réaliste offensive dont l’objectif principal est de protéger la vie de l’état d’Israël.

  1. La guerre contre le terrorisme

Depuis la deuxième intifada, Israël commençait à mener sa guerre contre le terrorisme, considéré comme par la principale menace pour son pays. Pour se faire, Israël s’est basé sur ces principales lignes d’action des armées israéliennes qui sont la supériorité militaire et l’intimidation.

Israël perçoit le terrorisme comme une armée invisible dont la confrontation directe n’intègre pas celle d’un combat homme à homme, C’est ainsi que l’intimidation et l’exposition exagérée de force ont permis l’absence de toute bataille physique cependant si nous approchons la guerre du Liban de 2006, nous pouvons constater qu’il est difficile de situer cette guerre géographiquement comme point d’arrêt de la menace immanente du Hizbullah, Israël a mis en place une politique se basant sur la mobilisation de masses d’un maximum d’agents[51] de toute nature pour lutter contre le terrorisme, mais sans pour autant avoir des résultats satisfaisants puisque les actions et attentats n’ont fait qu’augmenter depuis la deuxième intifada.

Israël utilise deux méthodes afin de réduire les attaques, la première passe par la prise de contrôle des frontières soupçonnés selon elle de faciliter l’introduction des armes par Hamas entre Gaza et l’Égypte, une solution que les chercheurs et analystes de la politique sécuritaire d’Israël qualifie de réaliste, elle permet un équilibre des forces et aussi une main mise sur la situation sécuritaire.

Quant à la deuxième solution, elle consiste au recours aux clôtures[52], solution en usage à la Cisjordanie et au nord d’Israël, elle a rendu difficile l’intrusion et par conséquence la réalisation des actes militaires de Hezbollah[53] et des fractions armées palestiniennes contre les colonies.

Nous pouvons ajouter à cela l’application du contrôle renforcé aux frontières, un contrôle visant à cerner exhaustivement qui accède et emportant quoi à Israël, c’est aussi un moyen pour que l’armée puisse être prête à intervenir contre toute action ou attentat envers l’Etat.

Bien que le terrorisme ait ses limites, il est une menace que tous les pays affrontent chaque jour, puisque la taille de la menace et des organisations varient selon l’action, le financement[54] et le budget nécessaire à les combattre, nous pouvons ajouter aussi que le terrorisme se fortifie et se renforce tant qu’il figure à la tête des agendas et de la politique sécuritaire et c’est une parfaite preuve sur l’échec de cette politique sensé être réaliste.

  1. En pratique : Sud-Liban 2006[55].

Cette guerre de 2006 au Sud-Liban a commencé par une attaque de Hezbollah le 12 juillet 2006, quand le groupe armé qualifié de terroriste par Israël a tué 3 soldats et enlevés et emprisonnés d’autres soldats, ce qui a déclenché une frayeur au sein de la société israélienne et a agrandi le sentiment d’insécurité, C’est ainsi qu’Israël demande officiellement par la suite au conseil de sécurité d’intervenir à travers une action d’Etat contre Etat conformément à l’article 51 de la charte des nations unies, cette demande servira aussi pour justifier l’attaque contre le Liban devant les yeux du monde, comme un acte de légitime défense

Israël programme une action militaire sur les terres libanaises, il compte bombarder aussi le sud de la capitale Beyrouth ou siège Hezbollah[56] selon lui, son armement technologiquement avancé serait le moyen facilitateur d’une action militaire rapide, ciblée et réussie.

La guerre a commencé par le bombardement israélien des zones contrôlées par le Hezbollah au Sud-Liban, puis l’armée de terre à envahie ces terres en vue d’en prendre contrôle et atteindre Beyrouth sud zone d’influence du groupe armé.

La réponse de ce dernier ne se s’est pas fait attendre, lancement de roquettes à courtes portées contre les troupes et véhicules blindés israéliens, et aussi sur quelques régions du Nord d’Israël, puis les roquettes commencent à devenir de longues portées atteignant ainsi des villes comme Haïfa et Tibériade.

Cette nouvelle stratégie du groupe armé a fait trembler Israël et son armée s’ajoutant a son incertitude de pouvoir cibler correctement les positions du Hezbollah au sud et au cœur du Liban, ce qui a poussé l’armée israélienne à frapper tout type d’infrastructures[57] sur le sol libanais

Le gouvernement libanais durant la guerre essaya d’y mettre fin, et le Conseil de Sécurité des Nations Unies quant à lui a attendu un mois pour pouvoir enfin recourir à la résolution 1701 pour demander l’instauration d’un cessez le feu, une résolution qui demande à Israël de se retirer du Sud-Liban et que l’armée libanaise déploie ses forces et désarme Hezbollah[58], il est important de noter que le soutien américain à Israël et sa volonté que ce dernier réussisse à vaincre le groupe armé et puisse minimiser l’expansion chiite dans la région a entravé dès le début de la guerre toute initiative où compromis visant à l’arrêter.

Après 34 jours de combat, la guerre s’est arrêtée en août 2006, une défaite pour Israël, avec un coût, côté humain et matériel, une guerre qui n’a pas atteint ses objectifs puisque Hezbollah continue de contrôler le Liban sud, cette guerre a été considérée par plusieurs analystes comme le résidu du conflit israélo-libanais dès les années 70[59] autour des frontières alors que l’objectif de cette guerre au lieu de finir avec la menace du Hezbollah, il n’a fait que croître les hostilités entre les deux protagonistes.

Sur un autre volet, cette guerre a exposé les habitants du Nord d’Israël à d’autres types de menaces puisque l’approvisionnement de leurs marchés et commerces dépendent des transactions et commerces avec le Sud-Liban, certaines analystes pensent ainsi que la guerre n’a donné ni gagnant ni perdant puisque chacun des deux parties a perdu des vies, des armes et des moyens financiers et que Israël a été contraint à cesser le feu et subir une défaite devant son opinion publique alors que le Hezbollah malgré sa victoire[60], il s’est senti affaibli à cause de ses pertes.

  • Organisation de Libération de la Palestine, Hamas et Hezbollah sont une menace pour Israël

Parmi toutes les organisations hostiles à l’Etat d’Israël, trois organisations militaires armées non étatiques populaires sont connues sur la scène internationale, l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP), Le Hamas, le Hizbullah, ces organisations qualifiées de guérilla selon plusieurs analystes.

Cependant malgré qu’elles s’accordent sur un même objectif, ces organisations connaissent par contre des hiérarchies, identités et des priorités différentes pour protéger leurs objectifs, alors qu’ensemble elles détestent la politique de sécurité et Israël avant tout.

  1. Organisation de Libération de la Palestine

L’Organisation de Libération de la Palestine est un mouvement qui par unanimité des pays arabes est le représentant légitime du peuple palestinien et que le monde entier considère comme l’acteur étatique de Palestine, sa charte[61] adoptée en 1964 sous le nom de pacte national palestinien sert de base officielle à la mission permanente d’observation au Siège de l’ONU[62] de la Palestine à l’organisation des Nations-Unies.

L’article un et deux de cette charte refuse l’existence d’Israël sur les anciennes terres[63] palestiniennes, appuyée par sa représentation légitime du peuple palestinien, l’OLP négocie la paix à travers un processus de paix couronné par les accords d’Oslo en 1993.

Cependant l’intifada est venu comme une rupture à ce processus[64] pour démontrer encore une fois la volonté de l’organisation de détruire l’Etat d’Israël, il est intéressant de constater que la charte de l’OLP interprète le conflit israélo-palestinien d’une manière réaliste la Palestine doit acquérir sa souveraineté, ses terres demeurent sous la possession d’Israël, cette interprétation peut justifier une guerre contre Israël ce qui nécessite pour la faire, la préservation et perpétualité du patrimoine et de l’identité palestinienne, une identité unifiée faite par des structures sociales qui permettent d’accorder la nationalité descendance[65], protéger puis transmettre les traditions et croyances, les croyances en la lutte aussi pour une Palestine libre, socialement construite qui passe avant toute idéologie quelconque.

Au vu de la charte de l’OLP, il est évident que cette organisation est une grande menace pour Israël, et c’est là qu’interviennent les politiques étrangères afin de préserver et consolider le processus de paix et minimiser les hostilités entre les deux côtés.

Le rôle de l’OLP commence à s’affaiblir[66] durant ces dernières années devant la prédominance de Hamas sur l’adhésion populaire aux dispositions de sa charte qui a d’ailleurs beaucoup de similitudes à celle de l’OLP.

  1. Hamas

De son nom (Mouvement de la Résistance Islamique), depuis sa création en 1988 ce mouvement tend à unifier la résistance dite islamique palestinienne et de libérer les territoires palestiniens occupés par Israël par la force.

Appartenant au réseau des (Frères musulmans)[67], Hamas montre sans hésitation son hostilité envers Israël en l’appelant par le « monde sioniste » et considère la présence d’Israël comme une « invasion sioniste »[68].

Hamas perçoit le monde sous forme de deux camps distincts, un camp de sympathisants et partisans de la cause palestinienne, et un autre camp dominé par les sionistes. C’est une sorte de vision réduite du monde qui ne tient pas compte des spécificités des acteurs et complexité des relations internationales, ni des différentes conventions est traités, comme il ne reconnait pas le statut d’Etat pour Israël, à la place c’est une vision idéologique qui justifie l’idée de disparition de cette entité sioniste[69].

À la lecture de sa charte, il est compris que la vision de ce mouvement ne couvre uniquement pas le Moyen-Orient, étant une fraction des Frères musulmans, la guerre pourra après la libération de Palestine se faire dans un autre pays[70], basé sur l’universalité des idiots pour lesquels le mouvement se bat, il est un mouvement destiné au monde entier porteur d’un message universel.

Désigné par sa charte comme un mouvement armé doté d’une force militaire pour la lutte contre l’oppresseur israélien, en vue de donner la liberté au peuple palestinien, cette désignation et sa force armée ont poussé plusieurs Etats dans le monde à le qualifier comme terroriste, les États-Unis le considèrent comme un acteur non étatique armé qui agit clandestinement pour gagner de l’influence. Dans sa composante politique, le Hamas a remporté la majorité des sièges au Parlement lors des élections palestiniennes de 2006.

Cette majorité a consolidé la place du mouvement au sein de la société palestinienne, cette dernière qui bénéficie d’un large programme d’aide et de solidarité[71] du mouvement dicté par sa charte et ça stratégie de rassembler le maximum d’adhérents et de sympathisants.

Sa place à Gaza témoigne de sa puissance et réussite à atteindre ses objectifs énumérés dans sa charte. L’adhésion au mouvement quant à elle demeure est une composante importante pour la pérennité de ces structures et idées, il suffit d’avoir la même façon de penser et d’appartenir aux mêmes institutions sociales.

 Cette façon de penser est basée sur 3 points majeurs qui sent le rassemblement autour de l’islam comme religion, des traditions arabes et le peuple palestinien, des points qui résument la vision de Hamas pour un état palestinien solidaire et libre et c’est aussi que toute adhésion ne peut se faire au mouvement sans la croyance à ces éléments constructifs de leurs pensées et de la société palestinienne libre en général.

Il est évident de conclure que Hamas est une grande menace pour Israël sa vision d’un état palestinien est celle d’un Moyen-Orient musulman démontre qu’une seule existence est son objectif ultime, celle d’un seul régime palestinien sur ce qu’il appelle (la terre sainte) alors que même si ce mouvement est concentré à la bande de Gaza, son influence s’étend à la Cisjordanie et le nombre de ces soldats est organisé une sorte à ce qu’il se renforce continuellement et multiplie ses soldats.

  1. Hezbollah

De son nom (Partie de Dieu), de croyance chiite, créer en 1980 comme une réponse à l’attaque d’Israël contre le Liban et aussi pour défendre les frontières libanaises au Sud qui font l’objet de conflits israélo libanais depuis 1970.

Hezbollah c’est substitué à l’armée libanaise dans la tenue de la frontière sud, depuis le retrait des troupes israéliennes en 2000 de la « zone bleue[72] », cette tenue selon Hezbollah est opérée pour éviter une autre invasion israélienne[73] du Liban et pour protéger aussi sa population.

Il est incorrect de classer Hezbollah comme étant un mouvement, car depuis 1990 il est devenu un parti politique à part entière au Liban avec une idéologie chiite, il participe amplement à la formation de la politique étrangère y compris les démarches de négociation avec Israël afin de libérer les prisonniers de guerre libanais, participe aussi à la déclaration du gouvernement libanais relative à sa souveraineté sur les fermes de chebaa[74].

Avec ses implications et ses actions, le Hezbollah gagne une place importante comme étant un interlocuteur légitime auprès du peuple libanais qui a son tour adhère à ses idées et ses politiques envers Israël en général.

Le parti détient des représentants au Parlement libanais et gère des postes ministériels ce qui lui accorde le privilège d’avoir la légitimité de parler au nom du peuple. Hezbollah tire avantage de cette légitimité pour nourrir ses troupes en membres et adhérents voir en combattants, vu sa légitimité et sa souveraineté le parti agit au nom du peuple libanais[75] d’où la difficulté de différencier Hezbollah de l’Etat libanais pour les dirigeants politiques et militaires d’Israël, et plus encore exercer une pression réelle sur l’état libanais sans que le Hezbollah puisse intervenir.

Le parti compte dans sa fraction armée des combattants venus du monde entier, ils sont prêts à agir au nom du parti comme en témoigne les attentats contre les ambassades israéliennes à Buenos Aires[76] et À Londres[77] respectivement en 1992 et 1994.

La dispersion géographique de ses membres rend le Hezbollah imprévisible et difficile à localiser et par conséquent à prédire ces menaces et ses objectifs d’attaque par Israël, ce qui représente une menace de grande ampleur dispersée géographiquement est nécessitant un effort humain et matériel considérable pour le localiser et le combattre.

Hezbollah a été classé par de nombreux pays comme étant une organisation terroriste, Alors que ces deux rejoignent l’OLP dans les mêmes idées relatives à la lutte contre l’état d’Israël l’affaiblir puis le faire disparaître, le Hezbollah se distingue par la représentation politique et protection militaire du peuple libanais.

Conclusion

Cet article décrit d’un point de vue historique, la politique de sécurité d’Israël, il pose une question centrale : Israël devrait il se sentir menacé ?

Il est important de noter que son contexte de création a été caractérisé par une période de troubles, elle rendait difficile l’existence d’un Etat sur un territoire géographique au Moyen-Orient à l’époque, un contexte où le choix libéral a contribué à construire les perspectives d’un pays qui confronte des conflits internes et externes multiples.

Israël a démontré sa capacité à s’en sortir gagnante des différents conflits, grâce à sa force militaire qui malgré tout continue son rôle de protection de sa population et d’intimidation de ses adversaires.

C’est article a analysé les types de menaces et ces acteurs ainsi que les façons qu’Israël y trouve des solutions réalistes en s’appuyant sur le cas de la guerre de 2006 au sud du Liban, comme il démontre aussi l’obsession israélienne lorsqu’il s’agit de menaces venues de groupe non étatique armé. La politique sécuritaire israélienne de ce qui a précédé est une politique réaliste qui malgré tout n’est toujours pas le moyen le plus adéquat pour lutter contre les nouvelles formes de menaces à caractère terroriste.

L’interprétation de la guerre israélienne contre le Hezbollah en 2006 a montré les limites d’une guerre classique dans la lutte contre ce groupe non étatique armé qui a l’habitude de traiter ces objectifs à l’instar de ses semblables, l’équivalence de force dicte la nécessité d’utiliser des moyens adapté, rapide et légère agissant dans le secret total, c’est-à-dire une tactique de guérilla différente des méthodes des forces armées.

À cet article a exposé les trois groupes non étatiques armés les plus menaçants pour Israël en l’occurrence l’OLP, Hamas et le Hezbollah, en étalant les manières avec lesquelles leurs menaces sont légitimes par rapport à ce qui a été rédigé dans leurs chartes.

Une légitimité qui favorise l’adhésion et recrutement de leurs membres et soldats, elle consolide la construction de l’identité nationale et la défense des facteurs culturels il est évident au bout de cet article de constater que la solution aux menaces, n’est pas à l’apanage de la politique sécuritaire actuelle, elle est nécessaire de la rafraîchir et la mettre à jour en lui ajouter d’autres méthodes appropriées et efficaces pour protéger la population d’Israël

Les questions que cet article a essayé de soulever, est la manière avec laquelle Israël au Moyen-Orient gèrent les menaces sans s’intéresser vraiment aux principales raisons d’instabilité de la région, ce que a eu les pays comme solutions aux conflits, des solutions qui n’ont apporté d’issues adéquates aux conflits sur les frontières et les territoires disputés, car la racine de ces derniers se trouve dans le réalisme politique de ces Etats et la course pour instaurer un équilibre des forces et le recours à la dissuasion, cependant comme l’article a pu exposer, les méthodes réalistes pour répondre aux menaces n’ont pas pu mettre fin parce que Israël appelle terrorisme au Moyen-Orient virgule et qu’il est nécessaire de trouver d’autres solutions.

Les structures politiques, sociales et idéologiques jouent un rôle central dans l’existence de la menace envers Israël, les deux protagonistes d’un côté l’OLP, Hamas et le Hezbollah et de l’autre côté Israël, ont tous bâtit leurs politiques l’un envers l’autre selon leurs croyances traditionnelles et religieuses, chaque partie défend son identité et ses symboles et personne n’est prêt à céder sur ce terrain, d’où la faible portée des efforts israéliens pour arrêter les actions et attentats.

Cet article donne une image sur la perception actuelle de la menace, car si la lutte contre le terrorisme a pris une grande ampleur surtout après les attentats du 11 septembre 2001, le citoyen mondial ordinaire continue de craindre le terrorisme dans son quotidien depuis 10 ans les avertissements contre les dangers se sont multipliés ainsi que les contrôles policiers aux aéroports et dans les grandes métropoles du monde, de même que les recherches et traçabilité des criminels et personnes soupçonnées ont explosé, ce qui pose plusieurs questions sur la justesse et légitimité ainsi efficacité de ces mesures antiterroristes même si elles piétinent sur les droits de l’Homme.

La pensée réaliste qui encadre l’action des gouvernements pour protéger les États comme Israël, soulève la question des limites pouvant être atteintes et jusqu’à quand Israël continuera à gérer ces menaces.

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[1] Guillot, Fabien. “Les conflits frontaliers dans les relations entre Israël, le Liban et les Territoires palestiniens : une approche des notions de « sécurité » et de « zone d’influence »”. Dessberg, Frédéric, et Frédéric Thébault. Sécurité européenne : frontières, glacis et zones d’influence : De l’Europe des alliances à l’Europe des blocs (fin xixe siècle-milieu xxe siècle). Rennes : Presses universitaires de Rennes, 2007. (pp. 211-229) Web. http://books.openedition.org/pur/26154  visité le 30/04/2023

[2] Ravenel, Bernard. « Israël et le terrorisme. Terrorisme, terrorismes », Confluences Méditerranée, vol. 54, no. 3, 2005, pp. 111-120.

[3] Nations Unis, « Assemblée générale : adoption de six résolutions sur la Palestine et le Moyen-Orient et multiplication des commentaires sur la situation en Syrie », Assemblée généraleAG/11180, https://press.un.org/fr/2011/AG11180.doc.htm consulté le 01/03/2023.

[4] OLJ/AFP, « Quels sont les principaux groupes armés palestiniens de Gaza? », https://www.lorientlejour.com/article/877034/quels-sont-les-principaux-groupes-armes-palestiniens-de-gaza.html consulté le 03/03/2023

[5] Organisation de libération de la Palestine littéralement en Arabe « Munadhamat al-Tahrir al-Filastiniyah »

[6] Les frontières au sens de cet article sont les terres sous la domination israélienne au delà du tracé du partage reconnu par les Nations Unis de 1967, le contrôle israélien s’étend aux colonies implantées en Cisjordanie, le Jourdain et le Golan.

[7] Acronyme de son nom Arabe « harakat al-muqâwama al-‘islâmiya » en français « Mouvement de résistance islamique » littéralement en Arabe

[8] De son nom arabe « ḥizbu-llāh » en français « Parti de Dieu »

[9] https://documents-dds-ny.un.org/doc/RESOLUTION/GEN/NR0/038/88/PDF/NR003888.pdf?OpenElement consulté le 01/02/2023

[10] Jean gène Vilmer, Jean-Baptiste. « Chapitre II. Le réalisme », Jean-Baptiste Jeangène Vilmer éd., Théories des relations internationales. Presses Universitaires de France, 2020, pp. 23-42.

[11] Ibid, pp 84 – 93

[12] P. Hough, Understanding Global Security, Routledge 2008, p. 2

[13] Ravenel Bernard, « l’équilibre de la terreur au déséquilibre terroriste », Raison présente, n°81, 1er trimestre 1987. Démythifier le terrorisme. pp. 5-18.

[14] Brun, Olivier. « Menace », Hugues Moutouh éd., Dictionnaire du renseignement. Perrin, 2018, pp. 543-544.

[15] Ravenel Bernard. De l’équilibre de la terreur au déséquilibre terroriste. In: Raison présente, n°81, 1er trimestre 1987. Démythifier le terrorisme. pp. 5-18

[16] Jönsson, Christer, and Jonas Tallberg. “Institutional theory in international relations.” Debating institutionalism (2008): pp. 86-114.

[17] P. Hough, Understanding Global Security, Routledge 2008, p.4

[18] Jönsson, Christer, and Jonas Tallberg. “Institutional theory in international relations.” Debating institutionalism (2008), p.93

[19] Amel Boubekeur, Xavier Crettiez (dir.) et Laurent Mucchielli (dir.), Les violences politiques en Europe : Un état des lieux, Paris, La Découverte, 2010, 336 p. (ISBN 978-2-7071-6458-2), p. 33

[20] P. Hough, Understanding Global Security (2nd Edition), Routledge 2008, p.66

[21] M. Weber, Politic as a vocation, 28/01/1919 in Munich

[22] P. Hough, Understanding Global Security, Routledge 2008, p.79

[23] Bruno Charbonneau, Marielle Debos, Jean-Paul Hanon, Christian Olsson et Christophe Wasinski, « De la « guerre contre le terrorisme » aux guerres sans fins : la co-production de la violence en Afghanistan, au Mali et au Tchad », Cultures & Conflits [En ligne], 123-124 | Automne-hiver 2021, mis en ligne le 01 janvier 2025, consulté le 06 février 2023.  URL : http://journals.openedition.org/conflits/23194

[24] P. Hough, Understanding Global Security, Routledge 2008, p.249

[25] « “Le Hamas, un parti politique pragmatique” », Confluences Méditerranée, vol. 55, no. 4, 2005, pp. 105-112.

[26] Giniewski, Paul. “La Charte Nationale Palestinienne : Ce Que Veut l’O.L.P.” Rivista Di Studi Politici Internazionali, vol. 48, no. 1 (189), 1981, pp. 33–56. JSTOR, http://www.jstor.org/stable/42733468. Accessed 3 janvier 2023.

[27] A.L. George et al, Case studies and theory development in the social sciences, Belfare Center for Social and International Affairs 2005, p.67

[28] Feyerabend, Paul. “Materialism and the mind-body problem.” The Review of Metaphysics (1963): 49-66.

[29] Ibid.

[30] Ibid.

[31] Ibid.

[32] Z. Maoz, Defending the Holy Land: A Critical Analysis of Israel’s Security and Foreign Policy, 2008, p.5

[33] Abitbol, Michel. « XVI. La paix manquée. Israël et les Arabes », , Histoire d’Israël. sous la direction de Abitbol Michel. Perrin, 2018, pp. 327-379.

[34] R.J. Kilroy Jr, Do fences make good neighbours? An analysis of Israel’s security policy choices, Routledge 2006, p.399

[35] B. Reich, Israeli Foreign Policy, I.B. Tauris 2004, p.124

[36] Z. Maoz, Defending the Holy Land: A Critical Analysis of Israel’s Security and Foreign Policy, 2008, p.3

[37] R.J. Kilroy Jr, Do fences make good neighbours? An analysis of Israel’s security policy choices, Routledge 2006, p.403

[38] Ibid, p.400-401

[39] M. Sucharov, Security Ethics and the Modern Military: The case of the Israeli Defense Forces, Sage 2005, p.180

[40] Ibid.

[41] Titti Nylander, Fakta om Hamas 18/03/2004, Sveriges Radio (Ekot), 26/12/2011

[42] M. Sigournet, Tel-Aviv fait la quête, Jeune Afrique, 18/07/2005 (Artikeln handlar här om Israel som ber om pengar till USA för att förflytta de israeliska nybyggare från Gaza remsan).

[43] Site de Freedom House: http://www.freedomhouse.org

[44] Site du ministère des affaires étrangères d’Israël: http://www.mfa.gov.il/mfa/humanitarianaid/palestinians/

[45] Charte de l’organisation Hamas adoptée en 1988

[46] R.O. Freedman, Contemporary Israel: Domestic Politics, Foreign Policy, and Security Challenges, Westview Press, 2008, p.50

[47] J. E. Mroz, Beyond Security: Private Perceptions Among Arabs and Israelis, New York: Pergamon Press, 1981, p. 50

[48] Le site du ministère des affaires étrangères israélienne : http://www.mfa.gov.il/

[49] Z. Civcik, The Israeli security policy: Changes and continuities, Middle East Technical University 2004, p.15

[50] Le site du ministère des affaires étrangères israélienne : http://www.mfa.gov.il/

[51] L’équipe éditoriale de Tsahal, La Seconde Guerre du Liban, site https://www.idf.il/fr/minisites/tsahal-au-passe/guerres-et-operations/la-seconde-guerre-du-liban-2006/ visité le 19 janvier 2023

[52] Bélaïch, Sophie. « Barrière de sécurité » ou « mur d’annexion » ? », Les Cahiers de l’Orient, vol. 96, no. 4, 2009, pp. 24-26.

[53] 2004 rapport on Terrorism by the Foreign Ministry, p.8

[54] A. Pendahzur, Israeli Secret Services and the Struggle Against Terrorism, Columbia University Press 2010, p.135

[55] Zahar, M.-J. (2008). 33 jours lourds de conséquences / Liban : une guerre de trente-trois jours, de Franck Mermier et Élizabeth Picard (dir.), La Découverte, 256 p. / La guerre des 33 jours : la guerre d’Israël contre le Hezbollah au Liban et ses conséquences, de Gilbert Achcar et Michel Warschawski, Textuel, « La discorde », 112 p. Spirale, (218), 20–22.

[56] A. Pendahzur, Israeli Secret Services and the Struggle Against Terrorism, Columbia University Press 2010, p.137

[57] C. Sultan, Tragedy in South Lebanon: The Israeli-Hezbollah War Of 2006, Scarletta Press 2008, p.29

[58] Z. Maoz, Defending the Holy Land: A Critical Analysis of Israel’s Security and Foreign Policy, University of Michigan Press 2008, p.621

[59] Doraï, Mohamed Kamel. “Introduction”. Les réfugiés palestiniens du Liban : Une géographie de l’exil. By Doraï. Paris : CNRS Éditions, 2006. (pp. 9-29) Web. http://books.openedition.org/editionscnrs/2426 consulté le 05 mars 2023

[60] International Crisis Group, and Marc-Olivier Padis. “Quelle Est La Stratégie Du Hezbollah?” Esprit (1940-), no. 328 (10), 2006, pp. 22–27. JSTOR, http://www.jstor.org/stable/24259198. Accessed 7 May 2023.

[61] B. Soetendorp, Dynamics of Israeli-Palestinian Relations : Theory, History, and Cases, Palgrave Macmillan 2004, p.3

[62] Giniewski, Paul. “La Charte Nationale Palestinienne : Ce Que Veut l’O.L.P.” Rivista Di Studi Politici Internazionali, vol. 48, no. 1 (189), 1981, pp. 33–56. JSTOR, http://www.jstor.org/stable/42733468. Accessed 7 janvier 2023.

[63] Giniewski, Paul. “La Charte Nationale Palestinienne : Ce Que Veut l’O.L.P.” Rivista Di Studi Politici Internazionali, vol. 48, no. 1 (189), 1981, pp. 33–56. JSTOR, http://www.jstor.org/stable/42733468. Accessed 7 janvier 2023.

[64] R.O. Freedman, Contemporary Israel: Domestic Politics, Foreign Policy, and Security Challenges, Westview Press, 2008. p 176

[65] Article 5 et 6 de la convention nationale palestinienne adopté en 1964

[66] R.O. Freedman, Contemporary Israel: Domestic Politics, Foreign Policy, and Security Challenges, Westview Press, 2008. p 176

[67] Wittig, Katrin. Politique Étrangère, vol. 73, no. 4, 2008, pp. 933–35. JSTOR, http://www.jstor.org/stable/42715607. Accessed 7 May 2023.

[68] Guigue Bruno. Et maintenant, le Hamas. In: Raison présente, n°154-155, 2e et 3e trimestres 2005. Menaces sur le climat. pp. 143-152, www.persee.fr/doc/raipr_0033-9075_2005_num_154_1_3927, consulté 03 mars 2023.

[69] Ibid.

[70] Charte de l’organisation Hamas, https://www.senat.fr/rap/r08-630/r08-630-annexe2.pdf , visité le 20/03/2023

[71] Ibid.

[72] Khoury Gérard D. Réflexions sur les causes de la guerre au Liban. In: Les Cahiers du GRIF, n°43-44, 1990. Liban. pp. 37-59, www.persee.fr/doc/grif_077 0-6081_1990_num_43_1_1823, consulté le 07 janvier 2023.

[73] Y. Ronen, Israel, Hizbollah, and the Second Lebanon War, 2007, s.365-366

[74] Ibid

[75] P. Hough, Understanding Global Security, Routledge 2008, s.75

[76] Attentat contre l’ambassade d’Israël en Argentine : Eli Cohen pointe du doigt Téhéran, i24NEWS, 17 mars 2023 à 14:40, dernière modification 17 mars 2023 à 16:14, https://www.i24news.tv/fr/actu/international/ameriques/1679064054-attentat-contre-l-ambassade-d-israel-en-argentine-eli-cohen-point-du-doigt-teheran, visité 01/04/2023

[77] KIMCHE, David. “Israël et Le Terrorisme.” Politique Étrangère, vol. 51, no. 4, 1986, pp. 969–75. JSTOR, http://www.jstor.org/stable/42674727. Accessed 29 May 2023.

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