Abū ʿAbd Allāh Muḥammad b. šaqrūn alــwaǧdīǧī alــTīlimçānī )1508 ـــ1576): biographie et parcours
Abū ʿAbd Allāh Muḥammad b. šaqrūn alــwaǧdīǧī alــTīlimçānī )1508 ــ1576): biography and background
Prepared by the researcher : Doctorant. Boumedine Muhammad. Université Abou Bekr Belkaid – Tlemcen –, (Département d’histoire – Faculté des sciences humaines et sociales), L’Algérie.
Democratic Arab Center
Journal of Social Sciences : Twenty Issue – September 2021
A Periodical International Journal published by the “Democratic Arab Center” Germany – Berlin
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La Résumé
La Matière De Cette article biographique se focalise sur Les points Scientifiques Les plus capitaux Dans Le parcoure du šaīẖ Muḥammad b. šaqrūn qui était devenu très fameux Durant son L’ère, Dans ce contexteــLà, on va parler De ses activités intellectuelles entre Tlemcen et le Maroc tout en passant par Les degrés d’interaction entre Lui et ses contemporains Dans ces Deux pôle, Cant D’œuvres L’ont révéré.
On va essayer à retracer La situation historique qui vise le climat intellectuel Tlemcenien et ses caractéristique dont les repères ont commencé à s’effondre et ses savant délutèrent leur fuite de tlemcen ottoman. Etmême les impacts de l’ère contemporaine sur les savants imbus de science. En dépit de toutes les circonstances pénibles à tlemcen, elle q toujours continuer à attirer des savants et des penseurs comme b. šaqrūn qui incarne le haut niveau une fois atteint par une petite minorité intellectuelle dans la ville en question durant cette période transitoire.
Abstract
This essay presents the biography and course of al-šaīẖ Abī ʿAbd Allāh Muḥammad b.šaqrūn (d. 1576), who made his reputation among his peers, and the cultivation of his intellectual giving during the course of the 16th century, by focusing on his most prominent intellectual activities and contributions. He established Scientific research between Tlemcen and the metropolitan areas of the Far Morocco, and explored the extent of interaction between him and his contemporaries among scholars in both times. This is what we decided to drive, address and select from the fluorescence of the books of biographies, biographies and classes that unanimously praised the man’s trait. On the one hand he highlighted his news and the news of the students and elders who drifted from his vast knowledge, on the other hand he taught them the various branches of science and its finest aspects.
All of this in a scientific endeavor aims to build a historical overview that looks at the Tlemcen intellectual climate and its manifestations during this century whose cultural features began to diminish and its flags alienated from the presence of Tlemcen during the sovereignty of the Beni Zīyān state. We even shed light in general on the repercussions of the beginnings of the modern period and their implications for every scholar and šaīẖ was interested in science and taking its form and its causes in Tlemcen during the Ottoman Empire domination. Despite these harsh and unhelpful circumstances of the men of science, it has continued to witness the emergence of empowered and skilled scholars such as Muḥammad b. šaqrūn b. hibaẗ Allāh, who is an example of excellence and eminence in another science. This truly expresses the high level that I reached and realized using some parts of knowledge in Tlemcen during this transitional period of its long history.
- Introduction
La ville de Tlemcen est considérée comme l’une des villes qui a donné naissance à un grand nombre de savants sur différentes étapes historiques. Quelques-uns ont écrit eux-mêmes leurs propres biographies. Quant aux autres, elles nous sont parvenues par leurs disciples et contemporains comme fut le cas de Muhammad šaqrūn qui a vécu les divers évènements quand la ville de Tlemcen traversait une dure période de son histoire transitoire. Elle vivait, et parallèlement à la tornade de circonstances, la naissance d’une nouvelle politique qui a contraint un nombre considérable de chercheurs et savants à s’exiler vers les grandes villes marocaines et ses pôles scientifiques. Dans le contexte, de cette période parsemée de successions problématiques, il nous paraît indispensable d’étudier la biographie et le parcours de ce grand érudit ainsi que son impact sur la scène internationale et événementielle, et sur les grands maîtres des sciences à Tlemcen, en se posant un ensemble de questions telles que:
Qui est Muḥammad ibn šaqrūn…? Qui a spécifié son parcours scientifique entre Tlemcen et les grandes capitales scientifiques marocaines? Quelles furent ses grands exploits et contributions intellectuels dans les deux pays?
- 2. L’origine, la naissance et la jeunesse d’Abū Abī ʿAbd Allāh Muḥammad b. šaqrūn b. hibaẗ Allāh alــWaǧdīǧī al-Zanātī al-TūǧīnīalــTīlimçānī:
Toute étude scientifique ou académique n’est efficace et ne sera de qualité que si elle est motivée et dans un style clair, Les études qui soulèvent des problématiques sur les biographies et les parcours des personnalités durant la période moderne à Tlemcen sont devenues dignes d’intérêt puisqu’elles étaient considérées comme quasiment inexistantes dans le cadre de la prévalence de l’Histoire générale avec ses sujets économiques et politiques.
Malgré, le fait que plusieurs personnalités Tlemceniennes ont gardé leurs rôles scientifiques dissimulés et intellectuels inconnus, la présente étude est venue comme un précurseur en suivant une succession chronologique et une logique du parcours historique depuis la naissance du al-šaīẖ Abī ʿAbd Allāh Muḥammad b. šaqrūn jusqu’à son décès. Est cette tentative de surpasser les anciens aspects biographiques basée sur «Le légendaire des personnalités connues ». La situation formulée nous oblige à outrepasser les approches classiques et à entreprendre la méthode contemporaine qui englobe la mixture spatiotemporelle et ses influences sur la personnalité du traducteur conformément à la forme méthodologique et cognitive suivante :
- A. Son nom, ses alias et surnoms:
Il est Muhammad šaqrūn b. hibaẗ Allāh alــWaǧdīǧī al–Zanātī al-TūǧīnīalــTīlimçānī (Ibn Maryem, (1908), P. 161). Il fut connu par des pseudonymes qui reflètent la connaissance, la science, l’ambition, l’enthousiasme et l’ardeur, tels que le Petit Roi (Nuwīhaḍ, (1980), P.P. 189 ــ 188), le Juriste Erudit (Ibn al-ʻQādī, (1971),Darraẗ al-ḥiǧāl…, (T.2), P. 215), l’Artiste (Ibn ʿAbdــAllāh, (1975), (T.2), P. 140), le Juriste et beaucoup bien d’autres émis par ses élèves et les savants qui furent ses disciples. A titre d’exemple nous citerons ce qui a été rapporté par son élève Ibn ʿAskar AlــSafšāūnī dans son livre «AlــDaūḥaẗ» «Le grand arbre». Dans cet œuvre, pour le décrire, il a noté ce qui suit: «….parmi eux le šaīẖ, le juriste, le connaisseur, l’érudit des jeunes et leur grand imam Abū ʿAbdــAllāh Muhammad b. hibaẗ Allāh…, il était le savant du siècle, le cavalier des chaires et le conjoint des chaires scientifiques…» etc (Al-šafšāūnī, (1977), P.P. 116 117 ــ).
- Sa filiation:
Muhammad b. šaqrūn appartient à la lignée des oūlād šaqrūn descendants directs du prophète Muhammad. Il est de la tribu d’oūlād Mansūr b. šaqrūn alــMaẖlufiyīn (šaqrūn, (2014), P. 69), une des branches remontant à Muhammad fils d’Idrīs «II» fils d’Idrīs «I» fils ʿAbd Allāh alــKāmil b. alــHassan alــMuṯanā b. alــHassan alــSībite b. ʿAlī b. Abī tālib et Fatimaẗ alــZohrāʾ la fille du prophète Muhammad que la paix et le salut de Dieu soient sur lui (šaqrūn, (2014), P. 69).
La noble lignée des enfants de b. šaqrūn ne les a pas empêché de chercher la science et le savoir, mais au contraire cela les a encouragés à s’imprégner en permanence de cette source et à demander la connaissance sous toutes ses formes. Ils étaient toujours parmi les premiers à puiser dans les sources du savoir et à fréquenter ses cénacles.Beaucoup d’érudits sont issus de leur filiation, et leur quête du savoir était perpétuelle. Plusieurs savants et savantes ont pu judicieusement lier leur noble lignée à la vastitude de la connaissance portant ainsi leur nom très haut et l’inscrivant dans les registres du savoir en lettres d’or (šaqrūn, (2014), P. 69).
C.Sa Naissance:
Muhammad b. šaqrūn b. hibaẗ Allāh est né probablement vers 1508, date rapportée par son élève Abū AlــʿAbbās Ahmed b.ʻAlī b. ʿAbd alــRahmān alــFāsī alــManǧūr (d. 1587), dans son œuvre et concernant la date du décès de son al–šaīẖ Muhammad šaqrūn.D’après lui, le šaīẖMuhammad šaqrūn aurait vécujusqu’à l’âge de 75 (Al-Manǧūr, (1976), P. 78) ans pour que sa date de naissance soit en l’an 1508.C’est ce qui a été dit par son deuxième élève Abū alــʻAbbās b. alــʻQādī (d. 1651), dans son livre «Ǧaḏwaẗu al-iʻqtibās» ,et qui concorde avec les dires d’Abū alــʻAbbās, confirmant d’une part la date de sa naissance et d’autre part le lieu, en l’occurence la ville de Tlemcen (Ibn al-Qāḍī, (1973),Ǧaḏwaẗu al-iqtbās …, P. 325).
Il disait dans son œuvre «… c’est la ville dans laquelle il a grandi et dont il a fréquenté ses écoles» ( Ibn ramaḍān, (1995), P. 445). Comme de nombreux autres élèves, lui aussi a pris sa part de l’éducation et du savoir. Il a appris la bonne méthode et le style raffiné à la lumière du climat scientifique et intellectuel qui régnait dans la ville de Tlemcen à cette époque ainsi que sous les auspices de la grande importance octroyée aux savants et les gens de pensée dans l’ère des Zianīdes (AlــṬamār, (2007), P. 241), ce qui encourageait les étudiants à émerger et proliférer dans diverses sciences (Ibn Mariyam, (1910), P. 297) et parmi eux fut connu plus particulièrement le propriétaire de la traduction, Muhammad b. šaqrūn.
- Ses caractéristiques physiques et morales:
Un grand nombre de sources et de livres contemporains indiquent que al–šaīẖ Muhammad b. šaqrūn était très modeste et qu’il jouissait de nombreuses grandes qualités telles que la perfection de la science, de la rhétorique et l’éloquence, ainsi qu’une grande aisance à s’exprimer dans les cénacles du savoir avec une fluidité dans la parole inégalable et une connaissance rarement dépassée par les savants de son époque (Ibn Mariyam, (1910), P. 297).
Selon Abū Zaīd ʿAbd al-Raḥmān al-Tāmnārtī (d. 1660) (Ḥaǧī, (1978), P. 274.), un des disciples d’b. šaqrūn et plus précisément dans son œuvre sur son maître intitulé «AlــFawāyīd Alــǧuma». Il disait que: «L’homme maîtrisait parfaitement la langue arabe, détenait la douceur de la parole et la finesse des expressions et cela à un degré supérieur à tous les juristes de la ville de Tlemcen» (Al-Tamnārtī, (2007), P.P. 95ــ 96).
- 3. Son époque :
- L’anxiété hystérique entre les deux rives de la méditerranée :
Al–šaīẖ Abī ʿAbd Allāh Muhammad b. šaqrūn a vécu au 10éme siècle de l’hégire correspondant au 16éme siècle grégorien, marqué par plusieurs conflits. Il a été également témoin de règlements de comptes internationaux entre l’empire Ottoman qui constituait une force grandissante dans la Région ouest du bassin méditerranéen et l’empire Espagnol qui essayait à tout prix de leur couper les ponts et les champs vitaux de leur expansion, en concluant des alliances avec les Saʿadis au Maroc, tantôt avec les tribus et les habitants des côtes des contrées éloignées Magrébines (Al-Mašrifī (2009), P.P. 156 ــ 202), et tantôt avec les rois du royaume Zīanide qui vivait son déclin.
Les conflits ont engendré un déchirement des entités politiques, l’insécurité et une faiblesse à tous les niveaux suivi d’un renfermement et un recroquevillement sur soi. Cette situation s’est répercutée d’une manière négative et a causé une régression désastreuse du mouvement intellectuel de la ville accompagné d’une aversion des sciences sans précédent (AlــʻAʻQād, (2012), P.P. 26ــ35). Parmi les plus touchés, on recensait les doyens Tlemceniens de la science. Ils ont payé un tribut cher à l’ombre de cette spirale de conflits entre les trois puissances internationales représentées par les Turcs, les espagnols et les Saʿadīens qui voulaient tous à tout prix s’accaparer de la ville (Nukhbat Mina al-ʾasātiḏaẗ wa al-mūʾariẖīna), (2011), P. 99).
- Les développements politiques dans la ville de Tlemcen et leurs répercussions sur ses savants :
La situation vécue par la ville de Tlemcen durant le 16ème siècle, a fait d’elle un objet de convoitise pour de nombreuses puissances régionales tels que les Saʿadīens, les Espagnols et les Turcs ottomans. Ces derniers avaient pris possession de la ville depuis 1517. Durant leur règne, ils ont pratiqué une politique différente de celle qui a été adoptée au début. Une politique caractérisée par la cruauté, l’injustice et l’oppression, surtout envers l’élite tlemcenienne qui a pourtant soutenu leur entrée dans la région([1]).
Les Turcs ne faisaient pas de distinction entre les gens de la science et les autres habitants de la ville et ils imposèrent de lourds impôts sans prendre en compte ou se soucier de la situation désastreuse de la ville assiégée par le Saʿadīens et les Espagnols. Cette attitude a poussé les savants à refuser catégoriquement la présence des Ottomans malgré la légitimité religieuse acquise et à demander au sultan Saʿadī leur expatriation vers les grandes villes marocaines.
- L’émigration de al-šaīẖ Abī ʿAbd Allāh Muḥammad b. šaqrūn b. hibaẗ Allāh alــwaǧdīǧī parmi les délégations des savants vers les grandes villes marocaines:
C’est ce qui fut lorsque le sultan Saʿadī céda à leur demande. Les groupes des érudits Tlemceniens déménagèrent vers le Maroc et la première vague d’émigration fut au début de l’an 1552, sous le règne du Sultan Abū ʿAbd Allāh Muhammad al-šaīẖ alــSaʿadī de l’an 1557. La deuxième en l’an 1560, sous le règne de son successeur et fils Abū Muhammad ʿAbd Allāh alــġālib Bi allāh (d. 1557), dans une procession scientifique regroupant la pluspart des savants tlemceniens. Ils ont pris le chemin de l’exil en préférant s’établir dans un autre milieu favorisant le savoir et la science que de rester dans leur patrie où ils ont perdu toute motivation pour la quête de la science ainsi que l’atmosphère favorisant la créativité et l’innovation. Parmi les premiers migrants, Muhammad b. šaqrūn (Hadjī, (1978), P. 377) qui a élu domicile dans les deux capitales ou villes scientifiques de Fès et Marrakech (Al-samlālī, (1993), P.P.171ــ172).
- Sa viereligieuse et mondaine entre Tlemcen et les grandes villes scientifiques du Maroc:
- Sa vie religieuse:
ــ Sa Doctrine:
Comme cela est bien connu parmi les savants des contrées de l’époque y compris les Tlemceniens, L’école de pensée malikite était la doctrine prédominante, épousée par la grande majorité d’entre eux, y compris l’auteur de la traduction du al–šaīẖ Muhammad b. šaqrūn (Ibn Sālim, (1949), (T1), P. 285). La confirmation nous est parvenue de la bouche de b. ʻAskar šafšāūnī en 1578. Il a souligné à quel point son maître était un fervent adhérant et adepte de la doctrine malikite. Il en était bien imprégné et son choix bien incrusté dans cette voie sectuaire. b. ʻAskar dit dans un passage de son livre: «…connu sous le nom de šaqrūn alــTīlimçānī, un des grands érudits parmi les juristes malikites …» etc (Alـšafšāūnī, (1977), P.P. 134-135).
- B. La vie mondaine:
ـSes Fonctions:
A ce qu’il parait, son premier poste joignait la science et la théologie. Avant son émigration vers Fès et Marrakech, il occupait à Tlemcen, la fonction de juriste, et après son expatriation vers ces deux pôles marocains en 1560, il était très privilégié, apprécié et rapproché d’al ġālib Bi allāh. Ce dernier lui octroya des postes très sensibles dans le royaume Saʿadī (Harakāt, (1994), P. 213) tels que les fatwas (avis juridiques) qui furent des prérogatives des sultans dans la désignation et la délégation (Harakāt, (1994), (T2),P. 346). En retre, il l’a désigné à la tête de grandes institutions scientifiques et d’enseignement à Marrakech (Al-katānī, (2004), (T3), P. 358)et dans toutes les autres contrées du Maroc (Al-Samlālī, (1993), (T.5), P.P. 171 ــ172). Il prononçait les harangues et prêchait à la mosquée de katabīīn à Marrakech et puis à la mosquée d’el Mansūr située au niveau de la Casbah du roi à Marrakech (Alـšafšāūnī, (1977), P.P. 134-135), et selon ce qui fut rapportépar b. ʿAskar dans son livre, il disaitdans un de ses passages ce qui suit: «… comme il a enseigné en dehors du palais le traité d’b. alــHādǧib avec ses deux versions, principale et secondaire ainsi que la rhétorique où de nombreux savants et étudiants venaient puiser de la connaissance…» etc (Alـšafšāūnī, (1977), P.P. 134-135).
ــ Son acquisition du savoir et son enseignement:
Ses professeurs :
Muhammad b. šaqrūn commença ses études dans sa ville natale bien avant son déplacement vers Fès. Il a appris de nombreuses sciences près des érudits et savants tlemceniens. Nous citons à titre d’exemple: Abū alــʻAbbās Ahmad b. ʿAṭāʿ –Allāh (16éme siècle), Abū ʿAbd Allāh Muhammad b. Abī Madīan alــTīlimçānī (d. 1509), Abū alــʿAbbās Ahmed b. AlــHādǧ alــYabdrī (d. 1523), et Abū ʿAbd Allāh Muhammad b. AlــWaʿqād alــTilimçānī (d. 1593), et Abū alــʻAbbās Ahmad ʻQāsim AlــBahbāh alــHassanī (d. 1513) (Alـšafšāūnī, (1977), P.P. 134-135).
- ʻAskar fait également référence dans son ouvrage à d’autres professeurs et mentionne parmi eux: Abū ʿAbd Allāh b. ʻIssā alــTīlimçānī (16éme siècle),qui dansson livre «AlــDoha»: «il était écritparmi les professeurs de notre juriste ibn hibaẗ Allāh, il avait le pouvoir d’assimilation des connaissances, il était perfectionniste et continuellement à la quête des sciences de la religion…» etc (Alـšafšāūnī, (1977), P.P. 134-135) il mentionna également dans son livre: «…Abū Salim Ibrāhīm AlــwaǧdīǧīalـTilimçānī qui était un des professeurs d’Abī ʿAbdــAllāh b. hibaẗ Allāh…» etc (Alـšafšāūnī, (1977), P.P. 134-135), et Abū ʿAbdــAllāh b. Zandāī alــTilimçānīà propos duquel a dit «il était un des al–šaīẖ de notre al–šaīẖ b. hibaẗ Allāh …» etc (Alـšafšāūnī, (1977), P.P. 134-135), et Abī alــʿAbbās Ahmed b. Mahdī alــWaǧdī. Ceci dit, Muhammad b. šaqrūn a acquis les rudiments de la théologie qui le rendit célèbre à Tlemcen à travers son al–šaīẖ Abī ʿUṯmān alــSaʿaïd alــManūʾīī alــTilimçānī (16éme siècle). Ajoutez à cela que Abū alــʿAbbās Ahmed alــ alــTunbuktī a indiqué dans son ouvre «kifāīaẗ Al-muḥtāǧ», que Muhammad šaqrūn b. hibaẗ Allāh a appris la connaissance et la science de ʿAbd alــMālek alــBordǧī (16éme siècle) (Al-Tunbuktī, (2001), (T2), P. 237), et d’Abū alــʻAbbās Ahmed b. Malūkaẗ alــTīlimçānī (16éme siècle) (Nuwīhaḍ, (1980), P.P. 189 ــ188), ce qui lui a permis de concevoir et de constituer des connaissances aussi riches et diverses que leurs sources. Il ne s’est pas spécialisé dans une seule connaissance, mais au contraire il s’est distingué dans de nombreuses sciences. Nous lui trouvons des participations dans moult sciences telles que la logique, la rhétorique, le droit de succession et la théologie. Il était très perçant et perspicace dans la science de la jurisprudence islamique et il enseignait le Précis d’b. alــHādǧeb portant sur les incidents et les nouveaux cas enregistrés dans la jurisprudence (Ibn Al-ʻQādī, (1971), (T.2), P.215).
Son statut scientifique dans les grandes capitales marocaines:
Sa grande et abondante connaissance dans tous les arts et les domaines de la science a fait de lui le plus grand juriste parmi les grands érudits de son siècle car il recevait de ces ulemas et à maintes (Ibn Maryam, (1910), P. 261) fois des consultations pour des avis juridiques. Avec son ingéniosité et l’habilité de son esprit il a obtenu le respect et la reconnaissance de tout le monde sans exception, notamment, quand il arriva à Fès puis à Marrakech qui abritaient un nombre considérable de gens de la science.
Les notables de ces villes ont célébré sa venue et, sans contestation, ils lui ont accordé la position qui lui est due pour le nommer juriste suprême, profitant ainsi de sa présence parmi eux pour s’enrichir de son savoir et sa connaissance (Al-Samlālī, (1993), P. 171).
Muhammad b. šaqrūn était sans rival le savant de son siècle car il a obtenu dans un petit laps de temps ce que les savants de tout le Maroc n’ont pas pu obtenir dans leurs villes et auprès de leurs maîtres et sultans. Son statut s’est renforcé et sa position réaffirmée, notamment quand il a obtenu le respect, la révérence et la protection du sultan ʿAbdــAllāh alــġālib l’an 1560. Le Sultan décerna en guise d’admiration à ce juriste et al–šaīẖ une chaire dans l’enceinte de son palais pour prêcher le savoir. Les gens du palais et l’ensemble des émirs du royaume Saʻadī assistaient à ses cours où le šaīẖ Muhammad b. šaqrūn leur enseignait les différentes sciences et la jurisprudence.
Par sa piété et sa droiture, Muhammad b. šaqrūn gagna la confiance des souverains Saʿadī et les savants de son siècle. Tous les érudits de son époque n’en témoignaient de lui que du bien. Ils l’ont comblé d’éloges et lui rendaient hommage pour ses bonnes mœurs et ses vertus. Il détenait une position qui était au même rang que celle obtenue par Abū ʿAbdــAllāh Muhammad b. dǧalāl alــTīlimçānī (d. 1574) (Hilāl, (2009), P. 160).
D’autre part, et comme mentionné auparavant, son activité intellectuelle ne s’est pas confinée au palais. Mais, elle est allée au-delà de ses lisières pour toucher un grand nombre de savants et de disciples que ce soit à Tlemcen ou dans les grandes villes scientifique du Maroc (Alــfasī, (2008), P. 40).
Ses élèves:
A Tlemcen: A l’idée d’évoquer ce sujet, nous confirmons que de «la fleur épanouie du savoir» du šaīẖ Muhammad b. šaqrūn a butiné et humé de son suc les grands érudits de Tlemcen. Parmi ses disciples et les élèves qui ont puisé de son savoir, nous citerons à leur tête Abi ʻAbdــAllāh Sīdī Muhammad b. Mūssā alــWaǧdīǧīalــTūǧīnīalــTilimçānī (Il a vécu au 16émesiècle),et son filsʻAbd alــRahmān b. Muhammad b. Mūssā alــWaǧdīǧīalــTīlimçāni (d. 1603) (Madjmouʻaa Mina alــAsatida, (2013), P. 552), dont la traduction a été abordée auparavant. Nous mentionnerons également Abū ʿUṯmān al-Saʿīd AlــMaqārī (il était encore vivant en l’an 1614) (Mourtāde, (2004), P.P. 285288),et Abū ʻAbdــAllāh Muhammad b. ʻAyād alــKabīr alــRāšidī alــTīlimçānī (d. 1557) (Al-ʿQāsimī, (2010), P. 350).
Au Maroc: il a été côtoyé par les savants de l’époquetels que Abū AlــʻAbbās Ahmed AlــManjūr, et Abū AlــʻAbbās Ahmed Ibn ʿAbdــAllāh b. Mohummad b. ʿAbdــAllāh b. alــʻQādī alــʻAbbāssī AlــSidǧilmāsī b. Abī Mahalā (d. 1613)([2]), l’auteur du livre «ʿAḏrāʾ al-wasāʾīl wa haūdadǧ al-rasāʾīl» et «la vierge des instruments et le palanquin des lettres» et Abū ʿAbdــAllāh Muhammad b. ʻQāsim alــʻQassār (d. 1604)([3]).
D’autre part, b. ʻAskar a mentionné dans son livre «AlــDaūḥaẗ» outre les connaissances apprises des grands érudits et la grande part du savoir qu’il a hérité du al– šaīẖ b. šaqrūn, il a reçu de ce dernier une «autorisation orale» ــ qui s’appelle «Al-idǧaza»ــ en l’an 1588, conformément à ce qui a été rapporté par lui…il disait: «je l’ai rencontré maintes fois et je l’ai accompagné durant de longues années. J’ai puisé de ses sciences et bénéficié de son savoir. Il m’a donné autorisation de rapporter tous ses récits et ce qu’ils contenaient. Cela fut en l’an neuf cent soixante-neuf et le texte de cette première autorisation est le suivant : Louange à Dieu, j’autorise le juristerespectueux, l’honorable, l’honnête descendant de la pure lignée, collecteur de savoir, le juge équitableAbū ʿAbdــAllāh Muhammad b. ʿAskar de rapporter tous mes récits et tout ce que j’ai pu entendre de mes professeurs et mes šaīẖ que Dieu ait pitié de leurs âmes et les accueille dans son vaste paradis. Qu’il raconte sur moi ce que j’ai dit et qu’il parle de ce que j’ai entendu à condition d’utiliser cette autorisation convenablement et dans le cadre de l’éthique et que le bon Dieu lui accorde le succès…» etc (Alـšafšāūnī, (1977), P.P. 116ــ118).
- 5. Ses œuvres et ses empreintes:
En dépit de l’étendue des connaissances et des sciences de Muhammad b. hibaẗ Allāh alــTīlimçānī et des grands efforts déployés dans le domaine de l’enseignement et l’éducation pour former, éduquer et enseigner à des savants et érudits à Tlemcen et aux villes marocaines, nous constatons qu’il n’a pas laissé un grand nombre d’ouvrages. A vrai dire, il ne se souciait guère de l’écriture et de la rédaction. Cela est dû à ce qu’il paraît à l’habitude et la tendance qui régnait à cette époque. De nombreux savants de la ville de Tlemcen n’étaient pas habitués à l’écriture ou étaient très épris par la recherche du savoir et de l’enseignement. A ce moment-là. Il n’a a laissé qu’un seul ouvrage portant sur «l’explication du poème de Ibrāhīm AlــTīlimçanī» connu sous le nom de «La tlemcenienne fi Alــousoule» ou «Al-Tilimsānīaẗ fī al-farāʾīḍ» (Ibn Al-ʻQādī, (1971), P. 215).
- 6. Sa mort :
Abū ʿAbdــAllāh b. šaqrūn b. hibaẗ Allāh est resté au Maroc exerçant l’enseignement et la lecture jusqu’à son décès dans la ville de Fès. Il a tiré sa révérence à la fin de l’an 1576 à l’âge de 75 ans (Al-Mandjūr, (1976), P. 78).
De ce qui provoque l’ahurissement de ses merveilles, de ses dignités et ses prières, même celle ayant relation avec ses funérailles, ce qui a été rapporté par Abū ʿAbdــAllāh Muhammad b. Muhammad alــḤuḍaīkī (d. 1775), dans «AlــManāʿqib» en ce qui suit: «… Ses prières étaient exaucées et quand les Turcs s’apprêtaient à rentrer au Maroc en compagnie du Sultant ʿAbdــalــMālek, il a prié fermement le bon Dieu pour ne pas les rencontrer car il était contre l’occupation de la ville de Tlemcen par ces derniers. Un jour avant leur entrée il a tiré sa révérence et ce fut en l’an 983 à la ville de Fès» etc (Al-ḥuḍaīkī, (2006), (T2), P. 275).
- 7. Conclusion :
Finalement, et d’après ce qui été exposé auparavant, il nous apparaît que Muhammad b. šaqrūn b. hibaẗ Allāh alــWaǧdīǧī est parmi les savants Tlemceniens les plus connus et les plus éminents, voire incontestablement leur supérieur et leur professeur par son savoir et son érudition dans diverses sciences.
Il a contribué d’une façon importante et significative dans la formation des disciples, des savants dans son pays d’origine, la ville de Tlemcen et dans les diverses villes marocaines. Son parcours scientifique fut un miroir réfléchissant les interactions de la communication scientifique et intellectuelle entre les villes scientifiques durant un demi16éme siècle.
Cette période politique critique était vécue par toutes les villes situées sur le littoral nord-africain qui ont connu une anarchie militaire et un chaos politique qui se sont répercutés sur les précurseurs de la science et ceux qui s’y intéressent. Les restrictions politiques et militaires dans le conflit mondial entre Turcs, Espagnols et Saʻadīs durant ce siècle constituaient une atmosphère propice à la destruction des entreprises culturelles à Tlemcen la ville Ottomane et causaient la fuite et l’exil de ses savants et érudits dont la plupart ont préféré l’émigration vers le Maroc et demander refuge auprès de ses sultans.
Les sultans savantstels queMuhammad šaīẖ et Ahmed alــAʿaradǧ ont préparé le terrain scientifique adéquat et déployé la politique appropriéepour accueillir les nouveaux arrivants parmi les savants Tlemceniens et les rapprocher d’eux en leur octroyant les postes scientifiques supérieurs et augustes qui reflètent leurs niveaux, leurs positions et leurs statuts, outre le fait de puiser de leur vastes sciences dans divers domaines en leur préférant à leurs confrères du Maroc comme fut le cas avec Abū Abī ʿAbd Allāh Muḥammad b. šaqrūn b. hibaẗ Allāh alــWaǧdīǧī alــTīlimçānī.
8 . Liste des références:
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)[1]( Par exemple, nous mentionnons l’un des érudits de Tlemcen qui soutiennent les Turcs ottomans dans l’extension de leur influence sur la ville, comme l’érudit Abī Zaīd ʿAbd al-Rahmān Ibn Muhammad Ibn Mūsā al-Wadǧiǧi alــTīlimsānī (d. 1603), Qui est né en 1523, à Tlemcen, Il était l’élève de son Père, le šaīẖ Muhammad Ibn Mūsā, et šaīẖ Salkasīnī et šaīẖ Muhammad b. šaqrūn, qui aurait été parmi les premiers poètes à soutenir les Ottomans dans leurs Guerre contre les espagnols. Il est décédé le vendredi 19 février de l’année 1603. Vu: (Madjmūa’ mina al-ʾasātiḏaẗ), (2014), P. 552(.
)[2]( Abū al-ʿAbbās Ahmad ibn ʿAbdــAllāh b. Muhammad ibn ʿAbdــAllāh ibn al-ʻQādī al-ʿAbbāsī al-Siġilmāsī (d. 1613): un mystique soufi né à Siġilmāssa à l’époque d’Al Mawla Al-Saʿadī Zaīdān, parmi laquelle se trouvait le livre «Al-Asalīt» et «ʿAdrat Al-Wasaile Wa Hawdadje AlـRasail», il a appris la science à Fès aux mains de Muhammad ibn Mubārak Al-Zʻaari et d’autres…., et il a surnommé al-ʿAbbāsi qu’il s’est installé à Beni al-ʿAbbās Avec lequel il a écrit la Plupart de ses livres, Il était également célèbre pour sa révolte contre Mawla Zaīdān au milieu de la dispersion et de la faiblesse subies par le maroc Saʿadī à l’époque, jusqu’à ce qu’il soit tué à Marrakech en l’an 1613, par Yahya ibn ʿAbdــAllāh. Vu: )Al-ʻQādirī, (T.1), (1986), P.P. 121124 ــ
)[3]( Abū ʿAbdــAllāh Muhammad ibn ʿQāsim al-ʿQassār (d. 1604): Il est né à Fès en 1531, il était un imam fier, il a recueilli les types de sciences de la jurisprudence, du discours, des origines de la jurisprudence, de la logique, des hadiths, etc…, et il est le prédicateur de la mosquée d’Al-ʿQarawiyīn et mufti Fès décédé en l’an 1604. Vu: )al-zirikalī, (T4), , (1999)P.P. 116 ــ (118.