The coastline of southern Morocco: assets and challenges – Case study of Dakhla-Oued Eddahab region
Le littoral du sud du Maroc : Atouts et défis – Étude de cas, Région Dakhla-Oued Eddahab

Prepared by the researche : Khalid BA AQQA 1; Faycal FATAH 2
- 1 PhD, Ibn Tofail University, FSHS, Laboratory, Territory, Environment and Development. Doctoral training “The Geopolitics of Africa” Kenitra.
- 2 Ibn Tofail qualified lecturer, Laboratory, Territory, Environment and Development. Doctoral training “The Geopolitics of Africa” Kenitra.
Democratic Arabic Center
Journal of Strategic and Military Studies : Twenty-sixth Issue – March 2025
A Periodical International Journal published by the “Democratic Arab Center” Germany – Berlin
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Abstract
Over the last few decades, Morocco’s Atlantic coastline has known crucial changes due to the assets, challenges and interests of local and international players, which intersect and diverge at the same time, which caused the problem of the sustainable development of coastal areas. To clarify this situation, we will base ourselves on a case study of the Saharan coastline of the administrative region of Dakhla- Oued Eddahab, which is considered to be one of Morocco’s most important Saharan regions. This arid region constitutes a link between the north and south of the kingdom, towards the Pan-African gateway. The Dakhla Oued-Eddahab region benefits from its geopolitical location and geostrategic horizons. This study will also reveal the convergence and divergence between the region’s assets and challenges.
Résumé
Dans les dernières décennies, le littoral du Maroc dans la façade atlantique a connu des changements cruciaux à cause des atouts, des défis et des intérêts des acteurs locaux et internationaux qui se croisent et qui se divergent au même temps, la chose qui va provoquer le problème du développement durable des territoires côtiers. Pour bien clarifier cette situation, on va se baser sur une étude de cas du littoral saharien de la région administrative de Dakhla Oued Eddahab qui est considérée comme l’une des régions sahariennes du Maroc les plus importantes. Cette région aride constitue un point de trait d’union entre le nord et le sud du royaume vers la porte de panafricaine. La région de Dakhla Oued- Eddahab bénéficie de son site bien situé au niveau de la géopolitique avec des horizons géostratégiques. Cette étude aussi, va nous dévoiler la convergence et la divergence entre les atouts et les défis de la région.
1– Introduction
Récemment, les régions du sud du Maroc et qui s’étendent sur une superficie très élargie atteint environ « 281 024 Kilomètres carrés »(Maroc, 2025) deviennent une fortune et un potentiel pour la richesse durable du pays. Ces territoires désertiques contiennent l’ensembles des régions qui sont : Laâyoune-Sakia El Hamra, Dakhla-Oued Eddahab et-Oued Noun.
Figure N°1 le littoral des trois régions du Sud du Maroc
Source : Elaboré par les auteurs
Le Sahara marocain se caractérise par une géographie variée, avec des dunes de sable, des plateaux rocheux, oasis verdoyantes et aussi une richesse au niveau des métaux et la vie halieutique, car cette région est abordée sur une rive atlantique où le plateau continental présente un potentiel fertile des ressources naturelles, et une plateforme balnéaire pour le tourisme de loisir. Dans les années dernières, et dans la cadre de la régionalisation avancée et le nouveau modèle de développement, les territoires littoraux du sud ont bénéficié de ces types d’initiatives de développement territorial pour objectif accélérer la mobilité des côtes du sud atlantique qui se caractérisent par l’attractivité des investissements de différents types. Cependant, ces atouts et les biens, on trouve que ces territoires sahariens et arides viennent de souffrir de l’ensemble et nombreux défis qui empêchent le développement local et durable de ces espaces du futur. Parmi, ces problèmes qui ont des impacts négatifs sur le développement de ces territoires littoraux, nous trouvons une disparité territoriale entres ces côtes maritimes au niveau des régions, comme la Région de Guelmim-Oued Noun de « Sa part relative dans les projets de développement est resté très faible, limitée, et surtout sélective. Ceci explique le retard qu’a pris ici la modernisation des équipements, comme les insuffisances de l’administration de l’Etat » (Chmourk E. M., 2012 ,p13). En outre, les régions du sud au niveau de la proximité aux autres villes du territoire marocain, restent un grand défi pour relier entre le Nord et le Sud du royaume qui demande un effort du travail et une masse budgétaire pour une infrastructure disponible et flexible tous les temps. En plus, il y en a d’autres contraintes qui restent toujours une barrière vers la prospérité et le bien être des territoires sahariens comme : la désertification et la température élevée qui paralysent le changement. Dans notre article scientifique on va se focaliser sur une étude de cas qui est le littoral de la région Dakhla Oued Eddahab pour assez bien apparaitre ces phénomènes dans leur contexte positifs et négatifs. Cet espace, est parmi les régions économiquement prometteuses au sein du territoire marocain, par conséquent, il est de priorité de faire cette étude de cas sur ce coin géographique séduisant suite à ses potentiels et sa richesse multipliée, malgré, les défis et les contraintes. Avant de commencer, il est nécessaire de poser cette problématique, y compris implicitement quelques questions afin d’arriver à l’ensemble de réalités :
« Quels sont les atouts et les défis de la région de Dakhla en tant que partie du littoral du Sahara Atlantique marocain ? ».
Afin de clarifier l’image et de répondre à cette problématique, nous suggérons les hypothèses suivantes :
- Le littoral de La région de Dakhla-Oued Eddahab dispose d’énormes ressources qui assurent un développement continu.
- Les potentiels de la région de Dakhla-Oued Eddahab peuvent être considérés comme une bénédiction ou une malédiction.
- Le littoral de la région de Dakhla-Oued Eddahab regorge de défis naturels qui entravent le développement.
- L’enchevêtrement des acteurs constitue un obstacle au progrès de la région.
1.1 La situation géographique de l’aire d’étude (région Dakhla-Oued Eddahab : (Étude de cas)
Figure N° 2 le positionnement de l’aire d’etude de la région Dakhla Oued Eddahab
Source : Elaboré par nos soins
La région de Dakhla Oued Eddahab est située à l’extrême sud du pays aux frontières de la République Islamique Mauritanie. Sa proximité aux Îles Canaries, lui confère le rôle d’un hub ouvert entre l’Afrique et l’Europe. En 2015 La région a été créée par le nouveau découpage territorial des régions, en gardant les mêmes provinces issues de l’ancien découpage régional de 1997 (Monographie, 2019,p7). Cette région s’étale sur une superficie de 142 865 km² représentant environ 20% de la superficie totale du Royaume, et elle «se constitue de deux provinces :
- La province d’Oued-Eddahab crée le 14 Aôut 1979 par le Décret N° 2-79-659 du 20/08/1979
- La province Aousserd crée par le Décret N° 2-98-952 du 31/12/1998.La région Dakhla Oued Eddahab totalise deux (2) Communes urbaines, onze (11) Communes rurales et quatre (4) Cercles. » (Ministère de l’Energie, 2019,p 3). Le site stratégique de cette région prometteuse et notamment son littoral « que recèle une longue façade maritime (Atlantique et baie) de près de 740 km » (Monographie, 2019,p2) est un carrefour et un trait d’union entre l’Afrique et l’intérieur du Maroc et vers l’Europe.
1.2 Méthode et outils
L’étude de la région de Dakhla-Oued Eddahab n’est pas le fruit du hasard, mais c’est un résulte de circonstances géostratégiques internes et externes. Dans cette étude, nous avons mis en œuvre un ensemble de stratégies scientifiques pour faire de cet article un succès et répondre à ces hypothèses et à la principale question. Parmi ces méthodes dans lesquelles on a construit cette étude sont :
- Etude quantitative: Cette méthode est basée sur l’ensembles des statistiques officielles des départements ministérielles et d’autres recherches scientifiques pour prédire et comparer des résultats futurs des atouts et des défis de cette région.
- Etude qualitative: Dans cette analyse on s’est basé sur les documents pour interpréter les données, les états des lieux et le comportement des acteurs locaux pour prédire leurs visions
- Etude empirique: On a utilisé cette méthode pour comprendre le terrain de la région de Dakhla Oued Eddahab à partir des données statistiques des phénomes
- Etude comparative: Dans laquelle nous avons souligné dans la conclusion un exemple d’un territoire subi des contraintes naturelles et qui a pu de réaliser un développement, ce pays est le Japon.
2.Les atouts de La région Dakhla-Oued Eddahab
2.1 La pêche maritime
Après le retour de Dakhla dans le giron marocain, le Roi Hassan II va lancer, pour des raisons politiques évidentes, l’un des programmes d’investissements les plus ambitieux du Royaume (GUEGAN, 2018, p24 ,25). Ces investissements ont notamment ciblé le développement d’infrastructures de base telles que les voies de communication maritime au niveau de la baie de Dakhla, pour l’horizon de renforcer l’économie locale via l’exploitation de la biodiversité et la richesse halieutique du littoral atlantique. La situation géographique de la région dans l’aire d’upwelling ou bien les vents alizés,« l’privilège d’être influencée par l’un des cinq courants mondiaux générateurs d’upwelling le courant de Californie, le courant du Pérou, le courant des Canaries, le courant de Benguela et le courant de Somalie »(Makaoui, 2005,p1519). Le littoral de la région (recèle 65% du potentiel halieutique national) et considéré comme la région la plus poissonneuse du royaume. Les statistiques de la pêche maritime nous montrons l’importance de la fortune halieutique qui atteint (1.4 million de tonnes produites en 2024), selon Zakia Driouich, la secrétaire d’Etat chargée de la pêche maritime (Bouazzoui, 2024), et la région de Dakhla Oued-Eddahab est devenue une prometteuse au niveau national soit dans le débarquement et dans la capture de la pêche hauturière entre les deux année (2018 et 2023), comme indiqué dans les tableaux suivants :
Figure N°3: Top 5 des ports en termes de débarquement en volume
(année 2023 en 1000 tonnes)
Source : Rapport la mer en chiffres année 2023.Page 4
Tableau N° 1 : Evolution des captures de la pêche hauturière par port de 2018 à 2023 En poids
(en tonnes)
Port /année | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 |
Agadir | 28 104 | 39 069 | 47 156 | 48 321 | 22 807 | 35 457 |
Tan -Tan | 4 393 | 10 038 | 12 121 | 13 104 | 5 874 | 9 371 |
Tanger | 1 205 | 1 405 | 1 131 | 1 575 | 1 297 | 1 338 |
Dakhla | 23 450 | 13 528 | 22 161 | 18 012 | 10 576 | 21 599 |
Autres | 142 | 130 | 0 | 41 | 440 | 591 |
Total | 57 294 | 64 169 | 82 569 | 81 054 | 40 994 | 68 355 |
Source : La mer en chiffre année 2023. Page 6
La puissance de la région Dakhla Oued- Eddahab dans la pêche maritime est basée sur l’infrastructure portuaire à haut ampleur comme le port de Lamhiriz « qui situé en bordure de la côte atlantique à environ 300 km au Sud de la ville de DAKHLA »(logistique M. d., 2018), cette infrastructure et le grand port du futur (Dakhla Atlantique NPDA) vont améliorer les conditions du travail des pêcheurs et augmenter le nombre de sorties pour les barques et créer l’emploi pour la Population locale. En outre, le grand port de Dakhla Atlantique va aussi « Soutenir le développement économique, social et industriel de la région « pêche, agriculture, mines, énergie, tourisme, commerce, industries manufacturières, etc., avec un bassin de pêche 28.8 ha de terres pleins et 1662 ml de quais à -12m/zh…et un coût géant de 12,56 MMDH » (AMRANIN, 2023,p16).
Figure N° 4: Le port Dakhla Atlantique, un projet stratégique qui confirme l’engagement panafricaine du Royaume
Source : https://www.lavieeco.com/pouvoirs/emergence-economique-dune-region-le-corridor-et-le-pipeline/
Au-delà, l’Etat via d’une gamme d’intervention est intervenu à l’aide des acteurs, pour protéger durablement le secteur de la pêche comme un levier de développement local, en concentrant sur les recherches scientifiques, la gestion des ressources halieutiques ainsi le contrôle et la surveillance des activités de la pêche maritime et lutte contre la pêche INN et enfin prendre en considération le développement de l’Aquaculture Marine.
2.2 Les potentialités minières
La région de Dakhla Oued- Eddahab est parmi les bassin qui sont riche au niveau des gisements de minéraux industriels « zircon, sables siliceux, magnésite, potasse, sel génitoire »(Monographie, Monographie de la région Oued Eddahab Lagouira,p3), ainsi, le phosphate qui est le plus productif dans la région. « Le bassin d’Oued Eddahab fait partie des bassins méso-cénozoïques qui constituent la bordure atlantique du Nord de l’Afrique. La série phosphatée dans ce bassin s’étale du Maastrichtien jusqu’au Lutétien. Cette série présente deux couches riches en phosphate friable souvent cuprolithique. » (GUEGAN, 2018, p24 ,25). L’exploitation de phosphate a commencé dans les années soixante, après la découverte de grandes quantités de cette matière dans la région Oued Eddahab. Pour plus d’information, Les réserves estimées sur le territoire national ne dépassent pas 1500000 tonnes.
Le cuivre est aussi se produit dans la région d’Akjout près des frontières mauritaniennes. Les salins sont aussi présents dans les provinces du sud, comme : Tazgha, Tissfourine… Ses réserves sont estimées à 4.5 millions de tonnes. Il est exploité depuis 1991 par Somasel, une entrprise qui produit près de 20000 tonnes de sel annuellement et emploie près de 500 personnes chaque saison. L’exploitation des sables est également d’une importance considérable dans les régions du sud, ils sont exportés aux îles canaries. Plus, de ces gisements, il y a 14 carrières sont exploitées dans la région pour la production de Gravette et de sable de dune (Monographie D. O., 2019,p50-51). La valeur ajoutée, et que ces productions minières vont exportée via des infrastructures portuaires de Dakhla vers d’autres coins comme le nord du royaume ainsi vers les pays voisins de l’Afrique, l’Europe et le continent américain en créant une mobilité commerciale pertinente pour le littoral local.
2.3 Les atouts touristiques
La région de Dakhla Oued Eddahab recèle des potentialités énormes en tant que destination touristique importante au Maroc. Cette région prometteuse est basée sur le marketing touristique, en vue de créer un branding et marque territoriale spécifique pour soi-même. La région présente des potentialités touristiques constitués de trois unités morphologiques principales : de glisse, un modèle qui a été repris, par d’autres investisseurs et ainsi, Dakhla est devenue une destination incontournable pour les amateurs de kite surf et aussi des plages d’une grande beauté, un spot de tourisme balnéaire et ports nautiques , un site d’éco tourisme, une grande diversité de faune , et une réserve biologique des Phoques moines à –Guerguart et enfin, les sites archéologiques comme les fossiles des montagnes d’Arguerguer et les vestiges archéologiques de Bir Anzaran (monographie, 2015). Les types du sport surf et kit-surf dans les baies de Dakhla comme indiqué dans la photo au-dessous, ont joué un rôle de l’attractivité des amateurs de ce genre du loisir et en faveur d’autres touristes à l’échelle nationale et de différentes nationalités, et cela, va faire un décollage pour le tourisme local, en augmentant, la capacité des lits peut atteindre « 10.000 lits en 2025 »(Dakhla, 2023)
Figure N° 5 : Championnat du monde de Kitesurf à Dakhla
Source : https://aujourdhui.ma/sports/championnat-du-monde-de-kitesurf-dakhla-terre-daccueil-de-ledition-2022
Le tourisme sportif, ou évènementiel à la région de Dakhla est une motrice et un gage pour le développement territorial. Et dans ce cas, nous trouvons, que la région vient d’organiser une gamme d’évènements et festivals sportifs vu les potentialités et les atouts locaux. La figure au- dessous, va nous enrichir nos informations concernant ce type du tourisme dans la région, et ses objectifs économiques sociaux et son rôle dans l’attractivité territoriale.
Tableau N°2 : Quelques évènements sportifs à Dakhla
Nom d’évènement sportif | objectifs et activités |
La nage verte | Evènement sprortif qui se déroule sur la plage du camping Moussafir à Dakhla annuellement. Dans cet évènement de la natation, nous trouvons les activités de la sensibilisation vers l’environnement comme le nettoyage de la plage et l’ |
Raid la Sahraouiya
|
Un évènement annuel Cet événement annuel propose un programme varié du sport comme VTT, Trail, Course d’orientation, VTT d’orientation, …etBoot Camp. L’objectif de cet evenement contribue à soutenir, allant du cancer au soutien des mères célibataires. C’est une célébration de solidarité et de dépassement de soi |
Prince Héritier Moulay El Hassan Kitesurfing World Cup | Un évènement annuel vise de développer l’économie locale de la région par la participation de plus de 1000 sportifs de 120 pays de la discipline du kitesurf |
Source : Elaboré par nos sois
Pour clore cette partie d’atouts du loisir évènementiel, les recettes touristiques d’« Ocean Weaves » sont estimées à 1 MMDH contre le cluster Agadi-Taghazout. Et dans ce type du tourisme sportif, la région Dakhla Oued-Eddahab visera d’attirer 5 millions de touristes au Maroc à l’horizon 2030. Et pour cela, il faudra créer 2.000 lits additionnels d’ici 2030 (Saber, 2023).
2.4 Les atouts agricoles
Après « le plan vert », le Maroc vient d’adopter un autre processus agricole, « Génération Green 2020-2030 » (l’agriculture, 2018) qui a été conçu et élaboré conformément aux Hautes Orientations du SM le Roi Mohammed VI pour la mise en œuvre de plans stratégiques sectoriels de nouvelle génération dans le domaine agricole et donner la priorité à l’humain comme les principaux fondements de nouvelle génération agricole. Pourtant, les circonstances et défis naturels comme la désertification, le territoire de Dakhla Dakhla Oued- Eddahab est devenu un angle angulaire dans l’agriculture de commercialisation suite à l’existence des investisseurs nationaux et internationaux dans le terrain. Pour confirmer cette information, nous trouvons que, SM le Roi Mohammed VI, et suite à ses Hautes orientations a lancé le projet de créer l’ensemble des Cités des Métiers et des Compétences dans les dix régions du Maroc pour une formation moderne dans l’agriculture y compris la région Dakhla Oued- Eddahab comme une région prometteuse.
En général, dans un rayon de près de 70 Km de la ville de Dakhla s’étendent un nombre très important de fermes agricoles, « exploitant près de mille hectares sous serre de cultures intensives, composées essentiellement de primeurs fruits rouges, tomate et tomate cerise, myrtille, mangue, banane, melon, pastèque… » (BELKADI, 2025,p508). L’agriculture dans cette région saharienne est prometteuse, en raison de leur rendement dans les dernières années en registrant des bons résultats au niveau de l’attractivité des investisseurs, et des chiffres très élevés dans les exportations vers l’étrangers. Quant aux superficies agricoles dans la région, nous trouvons que l’espace utilisé est « 100 000 Ha »(l’Agriculture, 2024), et le tableau au-dessous présente d’autres informations dans le même sujet et qui cite l’intensivité croissante de l’agriculture au Sahara marocain :
Tableau N°3 : quelques informations sur l’agriculture dans la région Dakhla Oued-Eddahab
Superficie agricole utile SAU | Superficie irrigable | Superficie équipée » e en goutte à goutte | Cheptel Camelins | Cheptel Ovins | Cheptel Caprins |
100 000 Ha | 1152 Ha | 1083Ha | 40 000 tètes | 40 000 têtes | 30 000 têtes |
Source : Elaboré par nos soins d’après les données de site officiel de ministère d’agriculture
Dans le cadre de la nouvelle génération de développement agricole dite « Green Generation 2020-2030 », le Maroc a commencé d’élargir la superficie agricole des sous-serres à l’aide des acteurs et investisseurs locaux et externes pour objectif d’intégrer ce type de projet vert dans l’agriculture de commercialisations suite à le contexte des mutations radicaux, comme la mise à niveau les infrastructures portuaires (Port atlantique de Dakhla) et le renouvellement routier entre le Nord du et le Sud du royaume. Dans la carte au-dessous, nous constatons que les investisseurs agricoles ont commencé de faire de cette région parmi les coins à haut ampleur dans le monde vert, et aussi de diversifier les ressources territoriales pour cette zone qui souffre de différents types de contraintes soit environnementale et de la problématique d’isolement.
Figure N° 6: les cultures sous-serres à Dakhla Oued Eddahab
Source : DRA Dakhla Oued Eddahab 2016
2.5 Les atouts géopolitique de la région
Nous avons récemment constaté que la région Dakhla Oued Eddahab, d’un point de vue géopolitique, est devenue une zones d’attraction pour les acteurs locaux et internationaux en raison de sa situation séparant le Nord et l’Afrique comme porte d’entrée vers l’Afrique noirs. Dernièrement, La région de Dakhla-Oued Eddahab accueille des consulats internationaux dans le contexte de la marocanité du Sahara suite à des efforts Royaux du sa Majesté le Roi Mohammed VI qui visent de développer la côte atlantique du sud dans le cadre « Initiative Atlantique ». Parmi ces consulats amis qui ont ouvert leur siège dans la région, nous trouvons :« Haïti, Caraïbes orientales, Sénégal, Gambie…et Burkina Faso »(Media24, 2022). On constate que ce type d’initiative dénote la force et le succès de la diplomatie du soft power du royaume qui vise d’affirmer l’unité du Maroc et ainsi la réussite du décollage économique de cette région. L’arrivée de ces consulats dans la région donnera un autre sens au développement et une autre géopolitique au Nord de l’Afrique.
Figure N°7 : l’ouverture du consulat de la République Tchadienne à Dakhla le 14 août 2024
Source : https://www.jeuneafrique.com/1600694/politique/au-maroc-le-rythme-des-ouvertures-de-consulats-au-sahara-occidental-sintensifie/
- Les défis de la région Dakhla Oued- Eddahab
3.1 Le problème de reliefs
La région de Dakhla Oued –Eddahab se caractérise par la domination de reliefs peu élevés, constitués principalement de dunes des sables, de sebkhas, de hamadas et de plaines d’accumulation caillouteuses (monographie, 2015). Le territoire de cette zone aride au niveau de la topographie est sévère et rude pour une stabilité humaine dans le cadre des activités économique durable. Ce type de reliefs est un peu favorable pour une attractivité territoriale au niveau des investissements, car la désertification et la fragilité de ces milieux éloignent les promoteurs d’implanter leur capital titanesque dans ces zones désertiques. Comme toujours, nous constatons dans l’ensembles des cartes topographiques que le littoral saharien de la région est dominé par les plaines du sable, les socs et les plateaux de hamadas moins fertile.
Ce type de reliefs dans ces régions arides entraînera d’autres défis tels que la mauvaise qualité des sols moins fertiles pour l’agriculture, et aussi le déploiement de la désertification mortelle pour la végétation saharienne.
3.2 Le climat aride moins de précipitations
La Région d’étude est caractérisée par un climat aride tempéré sous les effets du courant marin froid des Canaries et par de fortes amplitudes thermiques journalière (monographie, 2015). Pour les précipitations qui sont figurées au-dessous, et selon les analyses de document, nous constatons que la ville de Dakhla comme le leader du territoire a inscrit une moyenne annuelle de 120 mm Ces précipitations se limitent au mois mars avec une moyenne mensuelle 44.8 MM. Quant au reste des précipitations, elles apparaissent à l’automne à un rythme faible, ce qui va provoquer une faiblesse des eaux souterraines et surfaciques, et par conséquent une baisse des activités économiques qui nécessitent des eaux, notamment l’agriculture et l’industrie, et cela va affecter négativement sur l’avenir de la région en général.
Figure : N°8 Precipetations en 2024 à Dakhla
Source : https://www.infoclimat.fr/climatologie/annee/2024/dakhla/valeurs/60034.html
En ce qui concerne la température de Dakhla comme exemple, nous observons que la température est modérée presque toute l’année entre 17 °C en hiver et 28 °C pendant l’été. Cette température appropriée est malchanceuse à cause d’un climat aride qui apporte un stress hydrique qui a un impact négatif sur la prospérité locale.
Figure : N°9 Temperature en 2024 à Dakhla
Source : https://www.infoclimat.fr/climatologie/annee/2024/dakhla/valeurs/60034.html
3.3 L’Ensablement et son impact sur le secteur routier
Avant, la région ne comportant qu’un réseau fragile (67 km) (Lagouira, 2012,p5) de route revêtue à cause d’isolement de cette partie territoriale. Conscient de cette situation, le Ministère de l’Equipement et du Transport a tracé son objectif majeur de relier la ville de Dakhla, chef- lieu de la Région au Nord du Royaume et de desservir ses enclaves. « Et les efforts déployés par ce Département ministériel ont abouti à la construction de 1 327,10 km du réseau routier avec une totalité du réseau de 3 581 Km, soit un taux de 37% du réseau routier revêtu » (logistique M. d., 2024). En outre, l’Etat a commencé l’ouverture du mégaprojet routier entre Tiznit et Dakhla. Ce projet est sous forme d’une voie expresse sur un linéaire de 1015 km pour objectif de relier entre le Nord et le Sud via d’une voie souple, et avec un coût global d’environ (10 milliards de dirhams) (Yara, 2024) . Mais le problème choquant est que, ce réseau est menacé toujours par les vents de la désertification qui se déploient quotidiennement dans ces linaires qui entravent la circulation des biens et des personnes et diminuent la durée de vie du tronçon de linaire routier. Dans la carte au-dessous, nous remarquons que les sections ensablées se déploient dans les directions de vent surtout au niveau littoral où la densité de réseau routier s’affronte avec l’ensablement dangereux de degré 1en rouge.
Figure N°10 : Localisation des sections ensablées
3.4 Le stress hydrique
En général, les régions sub-sahariennes et sahariennes souffrent du stress hydrique comme un nœud difficile à résoudre, en raison, de l’interaction de nombreux facteurs qui compliquent le phénomène. La région se situe dans une zone climatique sèche, où la rareté des précipitations annuelle, et cela entraînera des dommages pour les investisseurs, et ceux qui souhaitent investir dans le futur. Loin des facteurs naturels qui ont un impact négatif sur le stress hydrique, le problème du pompage de l’eau pour l’irrigation, l’utilisations industrielles et l’eau potable restent des majeurs défis qui consomment cette matière de base pour la prospérité locale. Les statistiques qui sont au-dessous nous montrons dans quelle mesure l’irrigation, l’industrie et l’eau potable fortement consomment l’eau dans cette zone fragile. A partir de tableau, nous constatons que l’irrigation consomme 70% du volume d’eau pompé comme secteur dangereux pour le futur de la nappe phréatique. Toutefois, cette consommation de l’eau non-renouvelable va se poursuivre selon les attentes et les besoins socioéconomiques locales.
Tableau N°4 : Volume d’eau pompé selon les secteurs de consommation en 2022
secteurs | Quantité d’eau en Mm3 | % |
Irrigation | 28,4 | 70,6 |
Eau potable et industrielle | 10 | 24,9 |
Autres | 1,8 | 4,5 |
Total | 40,2 | 100% |
Source : Direction Régionale de l’Agriculture Dakhla Oued Eddahab (BELKADI, 2025,p7)
L’eau dans la région de Dakhla Oued –Eddahab est devenue la plus grande préoccupation qui menace en permanence la sécurité, la stabilité et la prospérité locale. Le coût du stress hydrique est très coûteux au niveau de finance, car le manque de cette matière précieuse pousse les acteurs locaux de chercher les solutions qui sont gaspillant pour l’argent et aussi titanesques pour la situation financière de la région. Parmi ces projets, nous trouvons la question du dessalement de l’eau de mer pour répondre aux besoins de la population dans le cadre d’approvisionnement en eau potable et aux besoins économiques. Et dans ce contexte, l’Etat a lancé un mégaprojet hydraulique à Bir Anzarane qui « se situe à environ 120 km au nord de la ville de Dakhla et à 1 km de la côte … d’une valeur 2,42 milliards de dirhams »(BELKADI. S, 2024,p20). Ce qui est grave, est que le coût de dessalement sera élevé en parallèle avec les besoins de la population et l’industrie qui s’accroissent. Le tableau au-dessous va nous récapituler les besoins de la population en eau qui connaitront une augmentation dans l’horizon à Dakhla comme un échantillon d’étude. Les besoins en eau peuvent atteindre en 2040 17 Mm3/an et avec un débit de 531 l/s, sans prendre en considération d’autres besoins dans l’irrigation et l’industrie.
Tableau N°5 : Evolution des besoins en eau potable de la zone de Dakhla entre 2025 2040 (En projection)
2025 | 2030 | 2035 | 2040 | ||
Population (habitants) | 179819 | 228 852 | 272 756 | 327 700 | |
Besoin en eau | Litres/s | 306 | 392 | 457 | 536 |
Mm3/AN | 9,65 | 12,37 | 14,42 | 16,89 |
Source : Agence du Bassin Hydraulique de Sakia El Hamra et Oued Eddahab (BELKADI. S, 2024,p17)
A dire vrai, Le dessalement est une méthode technique qui demande durablement un méga budget pour assez bien satisfaire les demandes hydrauliques de la région. Dans ce cas, la région ne peut pas supporter ce grand projet qui va consommer les ressources énergétiques qui deviennent trop coûteux dans le marché mondial, par rapport aux recettes locale qui sont moins rentable, et par conséquent cette situation financière précaire va appuyer sur les acteurs locaux de chercher d’autres outils renouvelables pour garder la pérennité territoriale face aux grands défis et changements substantiels.
4 . Conclusions et discussions
A partir des données ci-dessus révèle clairement que la côte sud du Royaume du Maroc, plus précisément la région de Dakhla-Oued Eddahab, regorge de ressources et de potentiels diversifiés, tant en termes de ressources halieutiques que minérales, comme le phosphate. La région se distingue par sa situation stratégique et son ouverture sur l’Afrique noire, prometteuse pour ses ressources stratégiques. L’État, avec d’autres acteurs internationaux, a investi d’importantes sommes d’argent pour faire progresser la région, en parvenant à un développement durable qui tienne compte des besoins des générations futures, et en faisant également de la région une destination pour les investisseurs locaux et internationaux. Cependant, à travers ce que nous avons pu observer, nous constatons que le littoral de la région souffre de défis et contraintes complexes qui ralentissent le développement de cette partie du Royaume. Ces défis sont principalement liés à l’éloignement des autres villes de l’intérieur, qui freine la dynamique économique locale. Nous devons également prendre en compte les conditions naturelles, notamment la désertification et la sécheresse, et leurs impacts négatifs sur la région, notamment le stress hydrique et le manque d’activités agricoles. S’y ajoutent également la faible connexion entre les régions du sud et l’intérieur, notamment au niveau du transport aérien, qui reste coûteux et pourrait contribuer à accélérer le développement de la région. Enfin, et sans s’y limiter, les intérêts communs des différents acteurs freinent le développement régional, sans tenir compte des intérêts de la région et de sa société civile. Il est donc nécessaire de travailler avec une approche participative avec divers acteurs pour mettre en œuvre l’Initiative Atlantique confirmée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour faire progresser la région et la faire avancer durablement.
- Conclusion
En somme, la région saharienne de Dakhla Oued-Eddahab a justifié logiquement à partir des arguments académiques qui elle sera un territoire du futur, en dépit, de sa situation aride. Même si, des contraintes qui menacent ce coin aride dans les projets du développement local, ce territoire a besoin des interventions urgentes, soit par les acteurs privés ou par les publiques pour emmener ce territoire fragile vers la rive de la sécurité ou il y a de la prospérité et le bien- être. Au lieu de faire de cette zone un espace du conflit et du chevauchement entre les intérêts négatifs des acteurs passifs, il est mieux de manipuler sur l’approche participative des intervenants qui se croient à la citoyenneté marocaine et qui ont une vision rationnelle vers le développement de leur patrie. Ici, et dans la région de Dakhla Oued- Eddahab il y en a des acquis et des atouts à instrumentaliser pour rendre ces espaces désertiques comme des paradis selon nos efforts. Dans la question territoriale, nous trouvons que le Japon est un exemple idéal dans les solutions pertinentes du développement territorial, en dépit, les contraintes des états des lieux qui sont inappropriées pour le développement en raison de sa disparité aux îles qui ne sont pas riche et cristallisées pour les profiter en matière première. L’Etat japonais, a utilisé les ressources humaines et leurs matières grises pour rendre le pays un géant sans matière première grâce à l’intelligence territoriale. Ce théorème japonais est parmi les modelés favorables et pertinents pour affronter nos défis dans les régions sahariennes, comme le cas de la région de Dakhla Oued-Eddahb.
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