Research studies

Difficultés de recherche et d’intervention dans le contexte de la pandémie de la Covid-19 et de la crise sanitaire et intégration des outils numériques

The difficulties of conducting research during the Covid-19 pandemic (health crisis) and the integration of technology

 

Prepared by the researcher

  • Laila Zhaoui. Université Ibn-Tofail. Kenitra. Faculté des Lettres, Langues et Arts – Laboratoire Langage et Société.
  • Malika Bahmad. Université Ibn-Tofail. Kenitra. Faculté des Lettres, Langues et Arts. Laboratoire Langage et Société.

Democratic Arabic Center

Journal of cultural linguistic and artistic studies : Twenty-ninth Issue – September 2023

A Periodical International Journal published by the “Democratic Arab Center” Germany – Berlin

Nationales ISSN-Zentrum für Deutschland
 ISSN  2625-8943

Journal of cultural linguistic and artistic studies

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Résumé

Avec l’apparition de la pandémie de la covid-19 et de nombreuses mesures de confinement prises à travers le monde, Suite aux restrictions à la mobilité des personnes, les technologies ont pris place pour garantir l’accès aux différents services. Un grand nombre d’entreprises ont eu recours au télétravail qui est une forme de travail numérique que nous avons découvert à l’ère de la pandémie. Cette dernière a modifié la façon dont est organisé et géré le travail dans la mesure où, pour maintenir leur activité, les entreprises ont dû transférer leurs opérations vers l’espace numérique. Des milliers travaillaient et continuent à travailler en ligne sur des plateformes numériques. Ces nouvelles formes de travail posent des problèmes pour la santé et la sécurité des utilisateurs. Parmi ces problèmes figurent des risques de niveaux élevés de stress et d’anxiété et une santé mentale déficiente.

Suite à l’expansion rapide du virus, on a pris des décisions précipitées et complexes, nos systèmes n’étaient pas en mesure de s’adapter à la situation et aux différents modes de travail : en présentiel, à distance et hybride.

Abstract 

With the wide spread of the covid19 pandemic and the numerous measures of quarantine applied around the world to restrict the mobility of individuals, technology has taken place to guarantee the accessibility of different services.

The majority of companies have resorted to teleworking which is a new approach to working discovered during the pandemic. This period has influenced companies to transform all their activities towards the digital world. This new form of work has negatively impacted the mental health of the workers, it has caused them anxiety and stress. due to the rapid exposure of the virus, many serious decisions were taken to create order. However, our systems were not ready to adapt to the changes be it face-to-face, hybrid, or distance.

  1. Introduction

Les plateformes du travail numérique sont le produit des avancées de la technologie qui ont permis aux individus de travailler en ligne, d’étudier à distance, de faire des réunions, des webinaires, des visioconférences et même de poursuivre leurs recherches scientifiques grâce à l’accès aux bases de données des universités et bibliothèques du monde entier. Le travail réalisé sur ces plateformes s’apparente à celui produit par les méthodes classiques établies de longue date, l’outil numérique, dans ce cas sert simplement d’intermédiaire.

Cette pandémie a des inconvénients certes, mais elle a aussi des avantages. Elle a incité les sociétés, les établissements et les individus à adopter de nouvelles démarches et à chercher des solutions leur permettant de continuer leur travail, étude, recherche, etc. Nous sommes passés par différentes phases, le présentiel, le distanciel ou le télétravail, l’hybride ou l’alternance entre le présentiel et le distanciel puis le retour au présentiel en continuant à utiliser les outils numériques et les plateformes de manière à tirer profit de cette crise sanitaire afin d’améliorer nos démarches et se préparer pour une éventuelle crise.

La fin de la pandémie pourrait amener une majorité d’entreprises à opter de façon significative pour un fonctionnement dans l’espace numérique d’où la nécessité de veiller étroitement à la protection des droits des travailleurs.

Pour faire face à cette crise sanitaire globale qui affecte tous les secteurs, de nombreuses solutions sont expérimentées et le numérique en fournit plusieurs issues innovantes à travers la digitalisation de nos modes de vie à condition d’avoir une culture numérique et un accès aux TIC parce qu’il y a eu une fracture numérique entre les connectés et les non connectés selon leur niveau socio-économique. Alors cette crise a mis l’accent sur les inégalités et l’écart entre les différentes couches sociales.

Il est primordial de tirer profit de cette crise et de mieux comprendre l’importance du numérique et de la digitalisation dans le monde actuel puisque le digital est un levier et un facteur très important qui facilitent le E-learning, les cours à distance, le télétravail, etc.

Cependant, nous ne pouvons négliger ses entraves et ses obstacles suite au manque d’outils, à la discrimination et à la marginalisation des groupes qui n’étaient pas pris en compte, ceux qui n’ont pas eu accès au numérique et aux nouvelles technologies pour une raison ou une autre. Il faut aussi massifier la formation et la sensibilisation sur l’intérêt et l’usage des outils numériques dans tous les domaines de la vie.

Le recours à ces outils a commencé bien avant la crise, mais il y a eu une accélération digitale en réponse à la Covid-19 pour relever les défis. Nous étions face à une situation hors pair, nous n’étions pas préparés à l’avance pour gérer cette crise, alors, les décisions prises par l’Etat avaient pour objectif de sauver l’année scolaire, de poursuivre le travail, de s’adapter rapidement à la nouvelle situation et de minimiser les dégâts de la pandémie. Cela nécessite la mobilisation de plusieurs acteurs conscients de l’enjeu de la digitalisation. Ce n’était pas facile de demander aux citoyens du jour au lendemain de recourir aux outils numériques, de faire du télétravail, de se réunir en ligne, etc. Nous n’étions pas formés pour cela et nous n’avions pas tous le même rapport à l’informatique ni la même maitrise du numérique. En plus de cela, nous ne pouvons négliger l’absence et le manque de ces outils chez la plupart des familles marocaines. Les membres de la même famille n’ont pas tous des smartphones, des ordinateurs, une bonne connexion, etc. Alors, la numérisation devrait se préparer et non pas s’imposer sans aucune formation, d’où l’échec dans certains milieux sociaux de l’enseignement à distance, etc.

Le monde a besoin de l’intelligence artificielle à travers la compétence et les ressources numériques, socio-économiques et humaines qualifiées afin de faire face aux inégalités sociales ″ des chances ″.

La pandémie a eu des impacts sociétaux de l’intelligence artificielle et du numérique sur les différents domaines notamment l’enseignement et la recherche scientifique puisque tout a été suspendu, il y a eu une dématérialisation de toutes les interactions lors du confinement et de la distanciation sociale.

 Pour cela, peu avait accès aux services Internet pendant la période de la crise et du confinement, mais d’autres étaient en marginalité de la société, tout n’était pas valable pour tout le monde. Il y avait des formes de discrimination et d’exclusion des personnes ou groupes non connectés qui n’étaient pas pris en compte.

La pandémie va amener des changements à long terme en relation avec l’interaction numérique et le recours aux technologies d’information et de communication.

« Chacun d’entre nous doit envisager des crises de cette nature pour veiller à ce que les réseaux aient la capacité suffisante pour répondre à une augmentation soudaine de la demande et que les équipements essentiels puissent être déployés rapidement. De la même manière, les régulateurs et les gouvernements doivent être prêts à accélérer les mesures administratives » [1] a déclaré M. Stephen Spengler. P.D.G d’Intelsat.

  1. La numérisation

Suite à l’apparition de la pandémie de « Covid-19 », il y a eu une perturbation considérable de la vie sociale, économique, administrative, etc. Alors, l’Etat a pris des décisions précipitées et complexes, cela ne concernait pas notre pays tout seul mais c’était à l’échelle mondiale. Des mesures sanitaires et un protocole strict ont été mis en place et imposés à tout le monde, nous étions amenés à respecter la distanciation sociale et les restrictions à la mobilité des personnes lors du confinement afin de lutter contre la propagation du virus.

Pour ce faire, nous avons eu recours aux différents modes de travail en présentiel, à distance « le télétravail » et hybride « en alternance » grâce aux réseaux sociaux et aux plateformes numériques.

Nous pouvons dire que les technologies ont pris place pour garantir l’accès aux différents services en période de crise.

  • Les plateformes numériques

Ces plateformes sont le produit des avancées de la technologie. Elles permettent aux individus de travailler en ligne, d’étudier à distance, de faire des réunions, des webinaires, des visioconférences, etc.

C’est grâce à ces plateformes que les chercheurs sont parvenus à poursuivre leurs recherches scientifiques et mener des enquêtes à distance. Ils ont aussi pu, lors du confinement, avoir accès aux bases de données des universités et bibliothèques du monde entier.

Il est nécessaire de dire que le travail réalisé sur ces plateformes durant la période du confinement et même après, s’apparente à celui produit par les méthodes classiques à savoir le travail en présentiel que nous avons toujours adopté. Alors, l’outil numérique ne vise pas à changer complétement de stratégies mais plutôt servir en cas de crise pour continuer à travailler dans toutes les circonstances puisqu’il sert simplement d’intermédiaire entre les individus et le savoir. Le numérique nous a permis d’avancer malgré la pandémie dans les différents domaines de la vie, actuellement, les différentes sociétés continuent à s’en servir pour obtenir de meilleurs résultats. Sur le plan de la recherche scientifique, nous avons constaté, en tant que chercheurs, que nous pouvons encore, même après l’ouverture des frontières et de tous les établissements, participer en ligne à des colloques, webinaires, visioconférences, réunions et toutes sortes de communication à distance, cela nous donne une meilleure qualité de travail et un meilleur accès à l’information puisque nous pouvons malgré toutes les difficultés de la vie poursuivre notre travail de recherche grâce au recours aux outils numériques. Ce sont d’ailleurs les avantages de la pandémie que nous citerons ultérieurement tout au long de cet article.

  • Digitalisation et transformation digitale

La digitalisation est la numérisation des différents services et domaines, elle se focalise sur l’usage des outils numériques et désigne le recours à de nouvelles technologies comme les plateformes, les sites, les applications, les logiciels, etc.

Alors que la transformation digitale s’intéresse plutôt à l’être humain et à son usage de ces outils. En plus de la mise en place de nouveaux processus permettant à l’individu de changer de comportement, d’adopter de nouvelles démarches, pratiques et méthodes de travail. Pour cette raison, il est primordial de fournir une éducation numérique à nos jeunes afin de les préparer au marché du travail et aux exigences du progrès de notre pays.

Nous sommes censés donc être efficaces et innovants pour avancer et mieux s’insérer dans la société et dans les différents domaines de la vie. La maitrise de ces outils numériques permet de mieux s’intégrer dans le marché du travail et de réussir à s’adapter aux exigences du poste demandé puisqu’on s’intéresse plus à l’usage qu’au matériel employé.

  • La pandémie

La pandémie a provoqué une crise ayant un impact plus accentué sur les couches vulnérables de notre société. Elle a exacerbé les disparités sociales et a touché de façon disproportionnelle les populations.

Ces disparités se creusent de plus en plus, certaines personnes sont victimes de discrimination et de marginalisation à l’ère de la pandémie à cause de leur incapacité à utiliser le numérique.

  • Ses avantages.

Cette pandémie de Covid-19 a eu des avantages et des inconvénients. Concernant ses points positifs nous pouvons dire qu’elle a incité les sociétés, les établissements et les individus à adopter de nouvelles démarches et à chercher des solutions leur permettant de continuer leur travail, étude, recherche, etc. Cela a pu être fait grâce à des solutions innovantes à travers la digitalisation de nos modes de vie sachant que le monde a besoin de l’intelligence artificielle.

Le recours à la digitalisation s’est avéré indispensable. La fin de la pandémie pourrait amener une majorité d’entreprises à opter de façon significative pour un fonctionnement dans l’espace numérique pour tirer profit de cette crise et mieux comprendre l’importance du numérique et de la digitalisation dans le monde actuel. Le mode hybride commence à devenir une alternative apportant de meilleures solutions pour affronter toutes sortes de crise.

  • Ses inconvénients.

Plus on est vulnérable socialement, plus on a de risques d’être marginalisé, les personnes ayant de faibles revenus ou peu d’éducation sont les plus touchées et affectées par cette pandémie mais de façon disproportionnée, puisque le fait d’imposer les mêmes mesures à tout le monde est inéquitable. La pandémie a eu des conséquences très néfastes sur tous les plans, elle a même augmenté les inégalités entre les différentes couches sociales.

Il nous semble important de parler des inégalités des chances concernant le recours au numérique entre les connectés et les non connectés selon leur niveau socio-économique. Ce qui a donné lieu à une grande discrimination et exclusion des groupes qui n’étaient pas pris en compte, ce sont ceux qui n’ont pas eu accès au numérique et aux technologies d’information et de communication par manque d’outils ou non maitrise de leur usage.

Peu avait accès aux services Internet, il faut dire que tout n’était pas valable pour tout le monde. Alors, il faut massifier la formation et la sensibilisation sur l’intérêt et l’usage des outils numériques à travers la mobilisation de plusieurs acteurs conscients de l’enjeu de la digitalisation pour garantir une connectivité pour tous.

  • Ses impacts.

Le coronavirus a eu des impacts sur les différents domaines notamment l’enseignement et la recherche scientifique. La dématérialisation de toutes les interactions lors du confinement et de la distanciation sociale nous a amenés à adopter de nouvelles stratégies, à être créatifs, à se surpasser pour poursuivre notre travail malgré toutes les difficultés rencontrées. Tout a été suspendu lors du confinement, c’est pour cette raison que la pandémie a amené des changements à long terme en relation avec l’interaction numérique et le recours au télétravail. La situation d’urgence sanitaire a exercé une forte pression sur les réseaux et les plateformes utilisées d’où la nécessité de rénover et d’apporter de nouvelles stratégies permettant un meilleur fonctionnement de ces outils numériques même après la pandémie. Cette dernière a mis l’accent sur une autre urgence, qui est celle d’offrir une connectivité efficace pour tous ainsi que des services numériques essentiels.

« La crise sans précédent liée au covid-19 a mis en évidence le rôle essentiel que jouent les technologies numériques »[2]

Nous sommes censés profiter de la situation de crise par laquelle nous sommes passés, il est primordial d’en tirer profit afin de mieux se préparer pour une éventuelle difficulté qui pourrait être d’ordre sanitaire, financier ou autre.

  1. L’importance des nouvelles technologies

Les technologies sont des outils utiles et nécessaires pour aider à garantir l’égalité pour tous. Elles peuvent avoir un effet profond sur la vie quotidienne des citoyens et leur garantir l’accès aux différents services.

La crise a stimulé l’innovation dans les différents secteurs. Ces innovations ont fait apparaître des lacunes : connexion, moyens, connaissance et maîtrise, ce qui a conduit à une aggravation des disparités à tous les niveaux. Alors, il est important de supprimer les obstacles à la connectivité grâce à l’instruction numérique des milieux défavorisés et marginalisés.

 « Il est important dans le cadre d’une société mondiale, de poursuivre les investissements en faveur de l’infrastructure et de la coordination en vue de développer les différents réseaux et de les connecter entre eux » [3] Graig Labovitz (directeur technique Nokia)

  • Enquêter en temps de crise sanitaire

Nous jugeons nécessaire de parler des contraintes de la recherche de terrain et des enquêtes menées à cause du confinement total et de la fermeture des frontières suite à la propagation de la Covid-19.

Les chercheurs ont l’habitude de rencontrer physiquement leur public cible pour mener leur enquête de terrain, distribuer des questionnaires et faire des entretiens, etc. A l’heure de la crise sanitaire, la poursuite de ces recherches et investigations nécessite une adaptation des démarches adoptées étant donné que le confinement et les mesures barrières ont eu des impacts importants sur les manières d’enquêter. Pour ce faire, il est primordial d’actualiser et d’améliorer les protocoles de recherche ainsi que les méthodes utilisées. Par contre, le confinement était une occasion pour tout remettre en ordre et s’organiser de nouveau pour faire un autre départ bien plus structuré surtout pour les chercheurs ayant rencontré d’énormes difficultés les empêchant de mener à bien leurs enquêtes et investigations à l’ère de la pandémie et du confinement total, notamment les doctorants ayant entamé leur recherche juste avant l’apparition du coronavirus, ces derniers étaient dans l’obligation de persévérer dans le but de continuer leur mission dans de telles circonstances. Alors, les questionnaires et les entretiens ont pris une autre forme numérique et ont été partagés grâce aux réseaux sociaux pour remplacer le contact direct. La digitalisation de la recherche scientifique a permis aux chercheurs du monde entier de poursuivre leurs enquêtes et de partager leurs expériences à travers des colloques en ligne, des webinaires, des visioconférences, etc. Tout cela en se servant de différentes applications et plateformes telles que : Zoom, Google meet, etc. Néanmoins, l’infrastructure n’est pas toujours au rendez-vous puisque l’équipement disponible est insuffisant, ce qui entrave à l’utilisation des TIC.

A ce propos, nous pouvons dire que les catastrophes donnent lieu à de nouvelles réflexions sur les moyens à déployer pour les éviter ou pour atténuer leurs répercussions.

  • Les besoins.

La situation hors pair par laquelle nous sommes passés durant ces dernières années a dévoilé nos lacunes et nos besoins pour faire face aux difficultés envisagées, nous avons besoin notamment d’accompagnement et de responsabilisation, chacun dans son domaine et selon sa fonction. Les mesures d’urgence prises pour la prévention contre la propagation du virus nous amenaient à développer nos outils et nos compétences afin de passer du désirable (notre volonté) au réalisable (notre réalité). C’est d’ailleurs la sensibilisation de tout à chacun qui nous permettra d’évoluer et d’avancer pour viser le progrès de notre société. Alors, les situations de crise nous poussent à chercher des alternatives, à s’inspirer des exemples qui ont réussi et cela à travers différents moyens, précisément la généralisation des TIC, faciliter l’accès à Internet, l’éducation numérique, le renforcement des compétences, l’encadrement, la digitalisation des équipements et la promotion de l’usage des ressources numériques dans tous les établissements et entreprises.

  • Les problèmes rencontrés

Nous pouvons citer entre autres, le manque d’aisance avec le numérique, l’inaccessibilité du matériel comme les smartphones, les ordinateurs, etc. Nous avons aussi l’absence d’encadrement et de formation pour mieux se servir des outils en présence qui peuvent être compliqués pour certains, en plus de cela, nous évoquerons les problèmes de connexion. Nous avons constaté que même les personnes ayant tous les moyens nécessaires, ont souffert à cause du débit très faible d’internet qui nous empêchait de travailler en ligne. Alors, la qualité du réseau Internet est le principal obstacle bloquant le succès des TIC surtout lors des interactions directes et instantanées comme Zoom, Google Meet, etc.

  • Les outils utilisés.

Nous avons recouru à différents outils et plateformes lors du confinement et même après, nous continuons à suivre des visioconférence grâce à Zoom, google meet, Skype, etc. La formation en ligne s’est faite aussi à travers YouTube, Moocs, Moodle, etc. Nous pouvons aussi ajouter les outils de partage tels que Classroom, Microsoft teams, WhatsApp, Facebook, etc. Ou encore de messagerie électronique comme Gmail, Yahoo, Hotmail, Outlook, etc.

Ce sont tous des moyens, parmi d’autres, qui nous ont permis de rester connecter au monde qui nous entoure même en étant confinés.

  • Les limites et obstacles.

Le recours aux TIC a créé d’autres difficultés, nous citerons quelques-unes à titre d’exemples comme les problèmes de planification, de gestion du temps et de l’espace, les problèmes d’organisation de la parole à cause de l’effectif des participants, les plateformes gratuites exigent un nombre limité de participants, ce qui peut créer des problèmes pour les classes à effectifs importants. Sans oublier les obstacles liés à la sécurité et à la confidentialité des internautes.

On peut dire que la crise a révélé la place importante du digital, mais ces nouvelles formes de travail posent des problèmes pour la santé et la sécurité des utilisateurs. Parmi ces problèmes figurent des risques de niveaux élevés de stress et d’anxiété et une santé mentale déficiente. Ce sont ces chocs et crises qui donnent souvent lieu à de bonnes pratiques, à de nouvelles réflexions sur les moyens à déployer.

Cette crise a mis l’accent sur la nécessité d’accélérer l’intégration des TIC au niveau de tous les secteurs d’activité afin de réduire l’écart numérique entre les classes sociales.

  1. Les difficultés de la recherche scientifique à l’ère de la pandémie

Il y a un avant, pendant et après la crise sanitaire. Avant la crise, tout se passait normalement, on parlait très peu du recours au numérique, tout se passait en présentiel, conférences, colloques, rencontres, etc. Il fallait se déplacer pour assister à un colloque international, pour chercher des ouvrages ou accéder à une bibliothèque. Cela pouvait être difficile faute de temps et de moyens financiers et même en fonction de l’état de santé de chacun. En cas de maladie ou même pour les personnes ayant un certain handicap ou des besoins spécifiques, dans ces cas, il était compliqué de se présenter en personne, de voyager, de fournir plus d’efforts pour assister à un événement scientifique ou culturel, alors, il fallait à tout prix trouver une alternative facilitant la vie et la recherche scientifique à ces gens-là.

Pendant la crise, c’était une situation hors pair, on ne s’y attendait pas, on n’était pas préparé à cela puisque nous n’avons jamais vécu une situation de crise de cette ampleur au Maroc. La génération actuelle n’a connu aucune crise, guerre, pandémie ou autre catastrophe. Face à ces nouvelles difficultés, nous étions amenés à trouver des solutions rapides et efficaces pour continuer à vivre dans ces circonstances inaccoutumées.

La technologie était la seule solution envisageable pour remplacer le présentiel, mais il faut dire que le recours aux TIC avait des avantages comme il avait des inconvénients. Il y avait énormément d’inégalités sociales, cette crise sanitaire a montré clairement l’écart qui existe entre les différentes couches sociales, face aux mêmes problèmes, nous n’avions pas les mêmes moyens. Le manque d’outils numériques et la faiblesse du débit de connexion faisaient défaut. En plus de cela, nous pouvons citer la non maîtrise de ces outils numériques. Plusieurs personnes avaient des ordinateurs, des tablettes, des smartphones et même une bonne connexion mais elles ne savaient absolument pas comment s’en servir.

Nous devions, surtout en période de confinement apprendre par nous-même, faire des formations en ligne, assister aux webinaires et aux visioconférences et même participer à des colloques nationaux et internationaux. Tout cela était possible de chez-soi, il suffisait d’avoir l’équipement nécessaire et d’être connecté. C’était une bonne occasion pour le chercheur et le doctorant lui permettant de profiter de ce temps libre pendant le confinement total pour apprendre à rédiger des articles scientifiques, à chercher des appels à contribution ou à communication, de bénéficier de formations en ligne dans divers domaines, statistiques, investigation, méthodologie de recherche, rédaction scientifique, etc.

La pandémie a interrompu la recherche scientifique et nous a amenés à adopter d’autres stratégies et démarches afin de faire face à la nouvelle situation épidémiologique. Le confinement et la propagation du virus ont été particulièrement difficiles et compliqués pour tout chercheur étant amené à faire des enquêtes et des recherches de terrain d’où la nécessité de l’innovation dans ce domaine. Les chercheurs, surtout du monde arabe, ont été confrontés à plusieurs défis à cause de cette pandémie. Nous avons rencontré d’énormes problèmes se rapportant aux recours aux TIC et au mode hybride ou distanciel. Nous avions tous dû affronter des défis technologiques, connexion, outils nécessaires, maîtrise, etc.

Les chercheurs avaient du mal à faire la collecte des données et à effectuer des investigations à cause des mesures sanitaires imposées dans le but de lutter contre la propagation du virus. Ils ont dû opter pour la collecte de données en ligne à travers les réseaux sociaux malgré tout ce qui en résulte. Cette pandémie a mis l’accent sur les inégalités sociales qui se sont aggravées à cause du manque de moyens, ce qui a provoqué de grands écarts entre les individus, lors du confinement, ceux qui n’avaient pas un smartphone et une bonne connexion ne pouvaient ni étudier, ni faire des recherches, ni même savoir ce qui se passe en dehors de leurs maisons. Mais, on ne peut négliger les nouvelles opportunités qui nous ont permis de suivre des colloques, conférences, webinaires en ligne et même d’y participer activement dans le monde entier, sans avoir à se déplacer ni à dépenser beaucoup d’argent et d’énergie. Alors, l’impact de la pandémie varie d’une personne à une autre selon ses conditions de vie.

La pandémie a enrichi en quelques sortes la recherche scientifique puisqu’elle a ouvert d’autres pistes qui n’ont jamais été exploitées et des sujets que personne n’avait traité auparavant. La crise sanitaire a touché divers domaines, économie, enseignement, marché du travail, tourisme, etc. Les mesures barrières et la fermeture de tous les établissements ont eu un impact sur tout à chacun. Sans oublier la distanciation sociale qui a changé toutes nos habitudes et nos rapports avec autrui.

La pandémie nous met en tant que chercheur dans l’obligation de comprendre et d’analyser les risques liés à la propagation du virus et d’en tirer les leçons et les mesures préventives à mettre en place pour l’avenir. A travers une école et une société réactives aux changements en transformant les défis en des opportunités. Parmi les solutions, il est impératif de recourir à la numérisation des services pour avoir une administration fluide. Notre pays doit être dans la dynamique du développement tout en adoptant une pédagogie numérique.

La recherche scientifique doit faire face et donner des réponses aux défis et aux enjeux liés aux problématiques contemporaines comme le coronavirus, elle est censée développer l’agilité et la résilience des administrations et des individus, repenser nos pratiques et nos valeurs, mesurer l’impact de la crise et planifier un management de l’urgence pour assurer la survie et la relance des établissements et des administrations. Il faut dire aussi que nos comportements après la crise étaient différents, nous avions eu une autre vision des choses, les sociétés ont repensé les méthodes de travail à travers l’autonomisation des individus. C’est une crise systémique et multidimensionnelle qui exige différentes approches. La pandémie a conduit plus de la moitié de l’humanité au confinement, c’est du jamais vu et jamais vécu jusque-là. Le monde était quasiment à l’arrêt et cela a eu des répercussions sur les différents domaines au niveau planétaire, parmi les secteurs impactés il y a la recherche scientifique car l’épidémie cette fois a eu un impact fort et global par oppositions aux précédentes. La situation était inédite suite aux mesures de prévention mises en place, c’est pour toutes ces raisons qu’il faudrait accroitre une réelle capacité d’anticipation et faire une remise à niveau de tous les secteurs. Nous pouvons espérer que cette situation et ce rapport de résilience face à la crise sanitaire de Covid-19 vont aider le système à être plus apte à répondre à ces défis qui peuvent être internes ou externes. A ce propos nous évoquerons Ibn Khaldoun qui a dit dans son ouvrage Peuples et Nations du Monde :

« C’est l’inattention au changement qui affecte les conditions des nations et des générations en rapport avec les changements des époques et l’écoulement des jours » [4].

Selon un rapport de la Banque mondiale sur la technologie numérique au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MENA), 62% de la population marocaine utilise Internet. 97% de nos entreprises utilisent le courrier électronique et 55% parmi elles ont leur propre site web.

Le rapport digital de 2022 indique que les internautes au Maroc ont augmenté de (+1,2%) entre 2021 et 2022. Mais 15,9% de la population sont hors ligne.  Alors que le rapport digital de 2021 montre que le nombre des internautes au Maroc a augmenté de (+9,1%) entre 2020 et 2021.

  1. Conclusion

La situation d’urgence sanitaire qu’a connu le monde entier a exercé une pression sur les réseaux et sur les plateformes utilisées. La pandémie a mis l’accent sur une autre urgence, qui est celle d’offrir une connectivité efficace pour tous ainsi que des services numériques essentiels.

Les technologies sont des outils utiles et nécessaires pour aider à garantir l’égalité pour tous. Elles peuvent avoir un effet profond sur la vie quotidienne des citoyens et leur garantir l’accès aux différents services. Il faut dire que la crise a stimulé l’innovation dans les différents secteurs, ces innovations ont fait apparaître des lacunes : connexion, moyens, connaissance et maîtrise, ce qui a conduit à une aggravation des disparités à tous les niveaux. Alors, il est important de supprimer les obstacles à la connectivité grâce à l’instruction numérique des milieux défavorisés et marginalisés.

Nous avons eu plusieurs obstacles empêchant la recherche de terrain et les enquêtes menées à cause du confinement total et de la fermeture des frontières, il fallait faire des transformations pour s’adapter à la situation de crise. Les chercheurs ont l’habitude de rencontrer physiquement leur public cible pour mener leur enquête de terrain, à l’heure de la crise sanitaire, la poursuite des recherches et des investigations nécessitent une adaptation des démarches adoptées. Cette crise a été d’ordre émotionnel puisque la santé mentale a été affectée suite à notre isolement et aux restrictions de circulation qui ont bouleversé notre quotidien pour diverses raisons, l’inaccessibilité des services, les difficultés financières, les problèmes de connectivité et bien d’autres obstacles.

Alors, la technologie peut-elle remplacer le contact humain ? Comment peut-on garantir l’égalité numérique pour tous ? Ce sont des questions parmi d’autres qui ne cessent de nous préoccuper afin de lever les obstacles rencontrés et permettre aux gens de se connecter pour participer, collaborer et faire entendre leur voix. Pour ce faire, il est primordial de dispenser des cours d’aptitude à se servir des outils numériques pour toutes les générations afin d’avoir une meilleure maîtrise du numérique et inclure les personnes qui se sont senties exclues de manière à atténuer les effets de la pandémie ou de toutes sortes de crises sur tous les plans surtout l’enseignement, le travail, etc.

L’objectif principal est de combler la fracture numérique, réduire les inégalités et les différences entre les individus, utiliser les technologies de l’information et de la communication (TIC), intensifier le travail à distance pour avoir un autre impact sur le plan professionnel, socio-économique et même personnel puisque la maîtrise des TIC facilite l’intégration, la recherche scientifique, la socialisation et l’apprentissage.

Elle permet de garantir un accès à l’information pour chaque personne, de consulter des livres numériques et de développer la littératie numérique.

Les nouvelles générations doivent être outillées et avoir la capacité de comprendre et maîtriser Internet et les technologies de l’information pour tendre vers une société plus égalitaire et plus inclusive.

Grâce au numérique, nous avons pu avoir accès aux bibliothèques pendant le confinement, il était possible de télécharger des livres et œuvres en tous genres au format numérique à travers plusieurs sites comme « Ebooks libres et gratuits » https://www.ebooksgratuits.com/.

Nous avions aussi un accès libre aux bibliothèques grâce à nos identifiants universitaires. Le développement numérique transforme le paysage de l’enseignement des langues puisqu’il crée des espaces d’interaction visant à mieux apprendre et pratiquer les langues étrangères et à assurer la continuité pédagogique.

« Nous devons réfléchir à ce que peut apporter le numérique, non seulement pour surmonter cette crise, mais aussi pour reconstruire le monde a posteriori » [5].

(Doreen Bogdan-Martin : Directrice du bureau de développement des télécommunications de l’UIT)

  1. Biographie :
  • Laila Zhaoui, enseignante de français au collège, membre actif de L’AMEF « Association marocaine des enseignants de français », Doctorante en 4ème année à l’Université Ibn Tofail. Faculté des Langues, Lettres et Arts. Kenitra. Maroc.

Mes communications dans les Congrès nationaux et Internationaux :

– L.Z (27.28 novembre. 2021)- L’enseignabilité du texte littéraire en classe de FLE : Discours professoral sur les pratiques enseignantes en activité de lecture (écart entre les pratiques déclarées et les pratiques réelles). – Le texte littéraire dans l’enseignement du FLE au Maroc : modèles didactiques, fonctions pédagogiques, problématiques du tissage et limites de l’enseignabilité, CRMEFOOujda-Maroc.

– L.Z (6-7 mai 2022) – L’enseignement hybride des langues étrangères-at the 2022 ATRC online symposium. Hybridity: Text – Translation – Teaching,-Berlin- Allemagne.

– L.Z (27.28 mai 2022)- Le métissage culturel et linguistique au Maroc- Une variété d’aspects et d’approches de la multiculturalité et de l’interculturalité aujourd’hui, Cercle de Discussion Frankomaniacy/Francomaniaques et l’Institut de Linguistique appliquée de l’Université de Varsovie- Varsovie – Pologne.

– L.Z (10 juin 2022.)- Difficultés de recherche et d’intervention dans le contexte de la pandémie de la Covid-19 et de la crise sanitaire et intégration des outils numériques.- La didactique des langues et des cultures, entre recherche et intervention, à l’épreuve des bouleversements contemporains du monde, Le laboratoire Langage et Société-URAC 56- Kenitra- Maroc.

– L.Z (24.25 octobre 2022)- Discours, espaces et médiations. Regards croisés. L’enseignement des DdNL en français au Maroc. Faculté des Lettres et des Sciences Humaines Ibn Zohr. Agadir.

Mes publications :

– L Z (Décembre 2020). Les Enjeux du parcours international au collège, le cas de Sidi Slimane, Revue Langues, cultures et sociétés, Volume 6, N°2, P :148-P:163.

– L Z (Juin 2021). Le choix des termes d’adresse entre l’intention du locuteur, l’interprétation de l’interlocuteur et les exigences sociales : analyse des interactions verbales dans la Région du Gharb au Maroc, revue Ihalat, Numéro 7. P : 311- P : 324.

– Un ouvrage : L Z( 2021). Les termes d’adresse dans les interactions verbales au

Maroc. Entre l’intention du locuteur, l’interprétation de l’interlocuteur et les exigences sociales. Editions Universitaires Européennes. Moldavie.

– L Z (Novembre 2021). Le recours à la didactique intégrée en classe de DNL au

Maroc, Journal of cultural linguistic and artistic studies: Twenty-first Issue –. A

Periodical International Journal published by the “Democratic Arab Center”

Germany – Berlin, Volume5. P: 464-480.

– LZ (Septembre 2022). Le manque d’intérêt pour les devoirs hors classe et son

impact négatif sur la réussite scolaire des élèves, Journal of cultural linguistic and

artistic syudies. Germany- Berlin, Numéro 25, Volume 6, P : 550- P : 569.

–    LZ (mars 2023). L’enseignabilité du texte littéraire en classe de FLE :

Discours professoral sur les pratiques enseignantes en activité de lecture (écart entre les

pratiques déclarées et les pratiques réelles). Journal of cultural linguistic and

artistic syudies. Germany- Berlin, Numéro 27, Volume 7. P: 510-535

  • Malika Bahmad, enseignant-chercheur en linguistique appliquée. Université Ibn Tofail-Kenitra. Maroc.

Ouvrages :

–    Notices bibliographiques liées dans le Sudoc 041291972 :  Étude phonologique et phonétique du parler Tamazight d’Azrou (parler de Aït M’guild, Maroc) / Malika Bahmad ; sous la direction de Fernand Carton / , 1987

–    Notices bibliographiques liées dans le Sudoc 006179851 :  Etude phonologique et phonétique du parler Tamazight d’Azrou (parler de Ai͏̈t M’guild, Maroc) / Malika Bahmad / Lille 3 : Atelier national de reproduction des thèses , 1988

–    Notices bibliographiques liées dans le Sudoc 248498681 :  Le français sur objectif universitaire : entre apports théoriques et pratiques de terrain / études réunies par Widiane Bordo, Jan Goes et Jean-Marc Mangiante / Arras : Artois Presses Université , 2020

–    Notices bibliographiques liées dans le catalogue BnF 37602533 :  Etude phonologique et phonétique du parler Tamazight d’Azrou (parler de Aït M’guild, Maroc) Microforme / Malika Bahmad / Lille 3 ANRT 1988

–    Travaux académiques liés dans theses.fr 1987NAN21022 :  Étude phonologique et phonétique du parler Tamazight d’Azrou (parler de Aït M’guild, Maroc) / Malika Bahmad le 1987-01-01T23:59:59Z [ Nancy 2 ]

–    Articles et références dans HAL tel-02321553 :  Bahmad Malika. Étude phonologique et phonétique du parler Tamazight d’Azrou (parler de Aït M’guild, Maroc). Linguistique. Université Nancy 2, 1987. Français. ⟨NNT : 1987NAN21022⟩

 Membre du jury

–    Notices bibliographiques liées dans le Sudoc 226310507 :  Des pratiques scripturales disciplinaires en français dans l’enseignement supérieur : le cas de la formation médicale au Maroc / Youssef El Houdna ; sous la direction de Bertrand Daunay et de Hafida El Amrani / , 2017

–    Notices bibliographiques liées dans le Sudoc 229354386 :  Pratiques langagières et rapports aux identités linguistiques chez les enseignants et les élèves du Haouz : cas des lycées d’Aït Ourir (Maroc) / Lahcen Kaddouri ; sous la direction de Kamal Naït-Zerrad et de Hafida El Amrani / , 2017

–    Notices bibliographiques liées dans le Sudoc 229063721 :  Pratiques langagières et rapports aux identités linguistiques chez les enseignants et les élèves du Haouz : cas des lycées d’Aït Ourir (Maroc) / Lahcen Kaddouri ; sous la direction de Kamal Naït-Zerrad et de Hafida El Amrani / , 2017

–    Travaux académiques liés dans theses.fr 2016ARTO0015 :  Le dispositif intégré DNL en français/cours de FOS et de FOU dans les FUF bi-plurilingues pour la réussite des étudiants allophones / Widiane Bordo le 2016-06-27T23:59:59Z [ Artois ]

–    Travaux académiques liés dans theses.fr 2017LYSES019 :  Le français spécialisé au Maroc. Le cas de la filière des Sciences Juridiques : pratiques, besoins et perspectives / Abdeladim Er-Radi le 2017-07-10T23:59:59Z [ Lyon ]

–    Travaux académiques liés dans theses.fr 2017USPCF033 :  Pratiques langagières et rapports aux identités linguistiques chez les enseignants et les élèves du Haouz : cas des lycées d’Aït Ourir (Maroc) / Lahcen Kaddouri le 2017-10-27T23:59:59Z [ Sorbonne Paris Cité ]

–    Travaux académiques liés dans theses.fr 2017LIL30025 :  Des pratiques scripturales disciplinaires en français dans l’enseignement supérieur : Le cas de la formation médicale au Maroc / Youssef El Houdna le 2017-12-15T23:59:59Z [Lille 3]

  1. Sitographie :

Consulté le 4/5/2022

 Consulté le 1/11/2022

[1] . https://www.itu.int/en/itunews/Documents/2020/2020-03/2020_ITUNews03-fr.pdf

[2] . Houlin Zhao (secrétaire général de l’UIT) The International Telecommunication Union (ITU)

[3] . https://journals.openedition.org/cdlm/4332

[4] .  https://journals.openedition.org/sociologies/2623

[5] . https://www.itu.int/en/itunews/Documents/2020/2020-03/2020_ITUNews03-fr.pdf

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